Causerie autour de Paysage

Publié le par ecrivainducaillou.over-blog.com

Hier soir mercredi 09 avril un plumeau d’auteurs calédoniens étaient réunis pour épousseter le paysage littéraire en présentant les textes d’un ouvrage collectif Paysage, une édition de l’association Ecrire en Océanie.

Ce recueil rassemble les textes de formes variées. Un échantillon des différentes formes littéraires (fragments, poèmes, théâtre, nouvelles...) de douze auteurs.

Cyril Pigeau (prix Ecrire en Océanie)

Mireille Rolly (prix Médiathèque Ouest)

Alain Lincker (prix Association des bibliothécaires du Nord)

Christine Cho (lauréate 2012) Frédérique Viole (lauréate 2011) Léopold Hnacipan (lauréat 2010) et des auteurs membres du jury :

Michel Chevrier, Claudine Jacques, Firmin Mussard, Frédéric Ohlen, Nicole Perrier et Roland Rossero.

Une belle soirée organisée par Dominique Buzance qui a de plus en plus de succès avec ses causeries. La littérature calédonienne est en plein essor. Nos locomotives comme Frédéric Ohlen, Dewé Gorodé et Nicolas Kurtovitch absents pour cause de divers salons en métropole pourrons surement en témoigner lors des manifestations à venir. L’émission NC 1er Itinéraires filmé de main de maître par Alan Nogues a montré de beaux portraits d’écrivains de Nouvelle-Calédonie hier mardi 08 avril. Certains d’entre eux sont coauteurs de l’ouvrage Paysage.

À noter la belle illustration de couverture de Bernard Billot

La production d’ouvrages en Nouvelle-Calédonie n’est pas peut-être pas proportionnelle aux nombres de lecteurs. On est encore loin d’approcher la ferveur des Islandais. Voir ci-dessous cet extrait d’un article de libération :

Islande Le givre et les lettres en 2012

…Peu d’Européens du continent connaissent l’existence de ce mystère, qui n’a rien, ou trop peu, à voir avec le roman noir dont on estampille souvent l’ensemble de la production scandinave. L’incroyable tient en une phrase, formulée par le poète : «Le texte occupe une place spéciale dans la société islandaise.» Autrement dit : sur cette île peuplée de 320 000 âmes dont les deux tiers vivent à Reykjavik, les gens lisent et écrivent comme nulle part ailleurs.

Difficile de faire l’impasse sur les chiffres tant ils sont étourdissants : en 2010 et 2011, 70 % des habitants de la capitale ont emprunté un livre à la bibliothèque municipale. L’an dernier, 1,1 million d’ouvrages en sont sortis. En 2009, 64,5 % des Islandais se sont acheté au moins un livre et 82 % ont dit en avoir lu un par plaisir. L’Islande est le pays qui compte le plus grand nombre de livres publiés par tête au monde : 5 pour 1 000 habitants (contre 2 à 2,5 dans les autres pays scandinaves). Le tirage moyen d’un ouvrage y est de 1 000 exemplaires - ce qui aux Etats-Unis équivaudrait à un million ! La fièvre littéraire atteint son climax à la fin de l’année, le livre étant le cadeau de Noël le plus répandu…

Causerie autour de Paysage

Petit aparté sur fond de Paysage
J’aurais pu et j’aurais aimé être l’un des élus de l’association Ecrire en Océanie pour figurer dans le casting. J’ai été lauréat avec ma nouvelle Che si ascuiga le castagne ora (Qui va sécher les châtaignes maintenant) en 2011 du prix Association des bibliothécaires du Nord ainsi que pour C’est ça le destin commun un concours organisé par la bibliothèque Bernheim la même année mais j’aurais fait le treizième homme.
Le chiffre 13 est sans aucun doute le plus significatif des nombres d'un point de vue superstitieux. Je ne m’élèverai pas contre les triskaidékaphobes qui usent de pratiques discriminatoires à l’égard du chiffre 13 étant moi-même superstitieux. Je pense avoir échappé à la malédiction. A noter que les trois lauréats 2013 sans date mentionnée au début de la liste des auteurs est un signe révélateur de cette phobie du 13. Joël Paul

Mon article du CaledonianPost

Publié dans Ecrivain calédonien

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