Rencontre-débat avec Walles Kotra autour de son ouvrage Nidoïsh Naisseline, de cœur à cœur
Modérateur : Virginie Soula _ L’intervenant : Walles Kotra
Nidoïsh Naisseline était chef coutumier, militant indépendantiste à l’origine des « Foulards Rouges ». Figure de la vie politique et économique de la Nouvelle-Calédonie, il aura marqué son époque autant que les mémoires.
Ce troisième ouvrage d’entretiens réalisé par Walles Kotra nous ouvre non seulement le cœur d’un homme d’exception tant par son rôle au sein de la coutume kanak que par le parcours qui le conduisit au côté de Jean-Marie Tjibaou et au sein des instances décisionnelles de la Nouvelle-Calédonie. Un parcours de chef, de décideur, mais aussi d’homme, sensible, profond, interrogeant perpétuellement le présent et l’avenir. Cette voix constitue aujourd’hui une mémoire essentielle et inédite qui résonnera encore longtemps en Nouvelle-Calédonie mais aussi auprès de tous ceux qui s’intéressent à l’avenir des peuples autochtones dans le monde contemporain.
Walles Kotra, journaliste originaire de l’île de Tiga en Nouvelle-Calédonie, est directeur exécutif chargé de l’Outre-mer au sein du groupe France Télévisions.
Journaliste formé à l’École supérieure de journalisme de Lille, il revient en Nouvelle-Calédonie en 1981 où il intègre la rédaction de RFO (Radio France Outremer).
Il couvre alors les évolutions politiques de l’époque et notamment la signature des accords de Matignon-Oudinot.
Il est l’auteur de Conversations calédoniennes, entretiens avec Jacques Lafleur et Antoine Kombouare, paroles d’un footballeur (Au vent des îles, 2009 et 2014) ainsi que de plusieurs films documentaires portant sur l’histoire et la société calédonienne.
S’intéressant également de près aux problématiques du Pacifique, il est le promoteur de l’Université de la communication de l’Océanie en Nouvelle-Calédonie et du Festival international du film documentaire océanien (FIFO) en Polynésie française.
Avec ce troisième ouvrage d’entretiens, il poursuit son observation de la société calédonienne et des mutations du monde kanak dans laquelle il s’est engagé dès 1981 et, respectant la culture orale à laquelle il appartient, se fait passeur de paroles.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.