Deux rendez-vous pour les amateurs d’histoire en Nouvelle-Calédonie
Causerie ce mercredi soir à la librairie Calédolivre à 18h00 avec Simon Loueckhote et Alexandre Rosada
SIMON LOUECKHOTE, MA VERITE", un livre d'entretiens d'Alexandre Rosada
Qui est vraiment Simon Loueckhote ? Qui peut prétendre le connaître vraiment ? Conseiller municipal en 1982, élu à l’Assemblée puis au Congrès de la Nouvelle-Calédonie en 1984, « il a été à 35 ans, le plus jeune sénateur kanak de France en 1992 ». On dit aussi qu’il a été le sénateur de la Nouvelle-Calédonie qui a siégé le plus longtemps. Deux mandats : un de neuf ans et un de dix ans, soit dix-neuf années au total, presque un record ! Mais que sait-on du jeune homme entré en politique grâce à ses aînés Dick Ukeiwe et Jacques Lafleur ? Que connaît-on de son courage pendant les évènements sanglants du Caillou ? Rien ou peu, car il est discret pour ne pas dire secret par humilité et pudeur, qu’il dissimule derrière un grand sourire, une écoute, une ouverture et une empathie envers l’autre qui diffère de lui mais qui l’enrichit de sa diversité. On l’a compris Simon Loueckhote, Kanak non-indépendantiste et ancien sénateur de la République avec une identité culturelle affirmée, est un homme hors du commun. En clair, c’est un homme singulier et pourtant au cœur pluriel et conscient de la mosaïque multiculturelle humaine en général et de la société Calédonienne en particulier. Il méritait que l’on s’arrête un peu sur son parcours d’homme et d’homme politique. Dans cet ouvrage, au travers de ces entretiens collectés en 2017 à Nouméa, il ouvre son cœur et « parle vrai » sur ses ainés en politique, son expérience de parlementaire, sa vision des îles Loyauté et de l’avenir de la Nouvelle-Calédonie
Conférence ce samedi sur la présence Japonaise dans la région de Farino-Sarraméa-La Foa jusqu'en 1941 par Jerry Delathière
En fait, jusqu'au 7 décembre 1941, date de l'attaque japonaise sur la base américaine de Pearl Harbor aux îles Hawaï. Ce qui entraîna l'arrestation immédiate de tous les ressortissants Japonais de Nouvelle-Calédonie, ordonnée par le gouverneur Sautot. Ils furent internés à Nouville puis expédiés dans des camps en Australie... Je développerai toute cette histoire au cours d'une conférence à la mairie de Farino ce samedi 16 septembre à 9 h dans le cadre des Journées du Patrimoine (ayant pour thème, cette année : les migrations). Je projetterai en même temps des photos d'archives, notamment d'archives australiennes sur ces fameux camps de prisonniers japonais. Enfin vous pouvez retrouver tout cela en lisant le bulletin de la Société d'Etudes Historiques de la Nouvelle-Calédonie n° 171 du 2éme trimestre 2012, disponible au prix de 1 500 F au siège de la SEHNC, 1 rue de Salonique (juste au-dessus du snack "Pandanus" en haut de la place des Cocotiers) ou à la Librairie Calédo Livres... Bon week-end à tous !!! (Source : compte FaceBook de Jerry Delathière)