Titaua Peu reçoit le Prix Eugène Dabit

Publié le par ecrivainducaillou.over-blog.com

Photo du journal Outremer360
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 Pour son roman Pina, l’auteure tahitienne Titaua Peu reçoit

le Prix Eugène Dabit

Ce jeudi 30 novembre, l’auteure tahitienne Titaua Peu a reçu, à l’Hôtel du Nord à Paris, le Prix Eugène Dabit du roman populiste pour son œuvre Pina : une première pour la littérature polynésienne. Le Prix lui a notamment été remis par le « poète urbain » Grand Corps Malade.

Pina, « c’est à la fois l’histoire d’une famille qui vit dans la misère, mais avec la vision de la condition du Peuple polynésien. Pina est l’expression directe et globale de ce Peuple. C’est l’antithèse de la carte postale » explique Joseph Da Costa, qui a restauré le Prix Eugène Dabit du roman populiste en 1984. « Pina fait apparaître la population réelle et on voulait aussi, autant que possible, décerner le prix à un auteur qui fait une œuvre, pas un récit, ni un reportage », assure-t-il. « Une autre parole existe » s’est réjoui de son côté Titaua Peu. « Même si les histoires sont universelles, même si l’amour et la violence sont universels, on a aussi notre mot à dire dans le concert du monde », poursuit-elle. Sorti fin 2016, le roman Pina raconte le « Tahiti « des profondeurs », un Tahiti « roots » où la misère sous toutes ses formes se dispute à l’amour et à l’engagement politique. C’est l’histoire d’une famille dont les manques et les « tares » viennent de très loin et qui a loupé tous ses rendez-vous avec l’amour, avec les mots et qui pourtant reste debout, les yeux et le cœur plein de rêves », nous racontait-elle dans une interview. Extrait d’Outremers360 suite suivre le lien

PS: C'est une belle récompense méritée. Ce livre est cru mais tellement réaliste, tellement vrai. JP

Publié dans Evénement culturel, Roman

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