La mémoire des gaïacs de Dominique Marinet-Carrier
De formation littéraire universitaire et autodidacte en arts plastiques, se définit ouvertement comme une métisse culturelle. Artiste reconnue, elle choisit la poésie, son violon d’Ingres, pour parler de son ancrage sur le sol calédonien. La coloriste qu’elle est aussi se laisse deviner dans ces poèmes aux atmosphères proches de la gaîté et de la spontanéité sensible de sa peinture. De l’humour perle, sous-jacent, frais comme cette part d’enfance qui court entre les textes, sauvegardée.
Si forte
Si soudaine
L’averse a réveillé
L’humeur larmoyante
Des feuilles
Ces pleureuses
J’ai bien peur
Que les arbres
Ne déteignent