Le SILO 2018 : Prix et coutume

La porte du SILO 2018 s’est refermée comme elle avait été ouverte dans le respect, avec une coutume d’au revoir faite au directeur de l’ADCK Emmanuel Tjibaou par Nicolas Kurtovitch président de la maison du livre, Jean-Brice Peirano l’organisateur de ce salon très réussi ainsi Jean Vanmai et moi-même qui écrit ce billet encore sous le coup de l’émotion.
Quelques minutes avant cette cérémonie, les prix 2018 de ce SILO ont été décernés. Le prix Popaï fiction au livre Fin mal barrés de Jenny Briffa aux éditions Madrépore, Les Calédoniens de Catherine C. Laurent Prix Popaï du documentaire Éditions Ateliers Henry Dougier et le prix Michel Lagneau du premier roman à Sylvain Derne pour Les écarts de conduite.
Ces trois prix « calédoniens », ont ravi le public présent, des prix qui auraient pu être rebaptisés, prix du vivre ensemble. Un beau salon qui marque peut-être un tournant dans l’histoire des SILO avec ce partage équitable entre des invités internationaux de qualité et des écrivains locaux talentueux mais souvent peu connus. JP
NB : En l’absence de Catherine C Laurent, c’est Frédéric Ohlen qui a reçu ce prix. Frédéric Ohlen est l’un participants à cet ouvrage comme Elie Poigoune, président de la ligue des droits de l'homme et du citoyen de Nouvelle-Calédonie et Martine Nollet Journaliste qui avaient ce jour même présenté ce livre qui fera l’objet d’un prochain article car il s’agit d’un livre de paroles, de textes après des interviews de divers Calédoniens, un peu à la manière de Jacqueline Senès qui travaillait comme journaliste à Radio-Nouméa (précision pour les anciens). On peut regretter l'absence de Maïté Siwene à cette remise de prix qui a porté sur scène "Fin mal barrés".