Silo 2020 : Les discours d’ouverture du salon international du livre océanien.

Publié le par ecrivainducaillou.over-blog.com

Silo 2020 : Les discours d’ouverture du salon international du livre océanien.

Après la coutume, le public et les participants du SILO ont rejoint M. Didier Poidyaliwane membre du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, en charge de la culture sur le Deck pour les discours et la proclamation de l’ouverture officielle du salon du livre. Un salon sur le thème « Soyons Nature ! », en lien avec les problématiques environnementales pour valoriser l’implication des acteurs du livre en faveur du vivant.

Monsieur Poidyaliwane a rendu hommage à Déwé Gorodey qui a occupé son poste de longues années avant de rappeler les contraintes budgétaires et les difficultés liés à la pandémie qui nuisent à la culture et aux événements culturels. Nouveau à ce poste, il a donné l’impression qu’il y avait un pilote dans l’avion de la culture. Son discours a été bienveillant à l’égard des acteurs de la culture. Il a convié le public à venir nombreux dimanche car l’intégration à ce SILO de la journée de préfiguration de la 10e conférence du Pacifique insulaire sur le thème la conservation de la nature et des aires protégées était une opportunité à saisir.

Ensuite Hubert Géraux Responsable WWF Nouvelle-Calédonie a pris la parole pour rappeler que dans le contexte mondial de crise écologique et climatique actuel, nous consommons 1,6 planètes chaque année, notre humanité a un besoin vital de se réinventer et de réinventer son lien au vivant. Un discours très écologique que les organisateurs avaient anticipé pour avoir travaillé à réduire l’empreinte écologique de l’évènement en proposant au public des pratiques respectueuses de l’environnement. Au SILO 2020, aucune bouteille d’eau en plastique ni aucun emballage jetable n’est toléré.

Des membres du collectif MIA (Mobilisation Intergénérationnel pour l’Avenir), se sont engagés en faveur d’une déclaration d’état d’urgence écologique et climatique ainsi qu’en interpellant les consciences sur la destruction de nos forêts par les incendies. Ils ont fait passer leur message.

Jean-Brice Peirano, directeur de la maison du livre et organisateur a enchaîné ensuite avec un long discours empreint de nostalgie puisqu’il quitte son poste prochainement. Il l’a fait avec émotion mais avec un peu rancœur. Du « En même temps », comme notre président, pourtant Jean-Brice Peirano peut s'enorgueillir d’avoir réussi à organiser ce SILO dans des circonstances difficiles, un véritable exploit, un défi qu’il a relevé car dans le monde la pandémie plombe tous les événements culturels, la Nouvelle-Calédonie, grâce aux mesures sanitaires prises par son gouvernement a maintenu son salon international du livre océanien. Chapeau bas monsieur Peirano !

La bouffée de fraicheur, d’oxygène, de réconfort est venue de la jeunesse, de jeunes filles, des sportives qui pratiquent le rugby. Elles ont déclamé un poème Les gardiennes du parc que vous pouvez lire ci-dessous. Amateurs de littérature et amoureux de la nature venez nombreux ce week-end au centre culturel. De nombreuses activités vous attendent. JP

Les gardiennes du parc

Partout dans le monde

Des garçons et des filles lancent un cri d'alarme

Contre le saccage de la vie, de la terre, contre le saccage de demain

Partout dans le monde, ici comme ailleurs

Moitié victime, moitié complice

Cessons nos jérémiades...

Agissons !

Pour le lagon, le corail, les baleines

Pour la terre, les arbres et les abeilles

Aujourd’hui dans ce lieu

Que le monde des adultes nous entende :

Nous engager

Informer

Proclamer

Orienter

Citer

Exhorter ...

Aujourd’hui ici !

Sans plus attendre !

Il ne tient qu'a nous

Gardienne du parc et joueuses de rugby

Que la vie nous entende...

 

Inspiré du poème de marie Uzan-Marcesche

Adaptation d'Ivan Hillaireau, éducateur rugby

Claude BEAUDEMOULIN, photographe a terminé  cette première soirée avec Oléti, un livre de photographies, un partage de 27 ans d'images qui me lui sont chères. Il y a aussi un texte poétique de Jacqueline Paschetta dans cet ouvrage.  Il a annoncé son départ du Caillou qu'il regrettera mais en laissant également un magnifique ouvrage sur les chevaux qui fera encore parler de lui longtemps.

Claude BEAUDEMOULIN, photographe a terminé cette première soirée avec Oléti, un livre de photographies, un partage de 27 ans d'images qui me lui sont chères. Il y a aussi un texte poétique de Jacqueline Paschetta dans cet ouvrage. Il a annoncé son départ du Caillou qu'il regrettera mais en laissant également un magnifique ouvrage sur les chevaux qui fera encore parler de lui longtemps.

Publié dans Evénement culturel

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