Narcisse Pelletier. Naufragé aborigène de Stéphanie Anderson et traduit par Anne Magnan-Park

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Narcisse Pelletier. Naufragé aborigène de Stéphanie Anderson et traduit par Anne Magnan-Park

2 950  XPF en librairie à Nouméa (Chez Calédo Livres même pendant les travaux)

Genre Sociologie, anthropologie- Collection Culture océanienne édition de 2021

L’auteure examine comment l’extraordinaire histoire de Narcisse Pelletier, l’adolescent français devenu Aborigène : le « sauvage blanc », a marqué notre imaginaire en France. Des essais anthropologiques aux romans du XXIe siècle, elle s’interroge sur les différentes représentations inspirées par les deux vies de Pelletier.

Ce livre scientifique, documenté et accompagné de nombreux appendices (courriers, croquis, articles de presse, photographies…), se lit comme une enquête policière sincère et sérieuse. Il s’adresse à ceux que l’Australie, son histoire et son peuplement intéressent, mais aussi, plus largement, aux amateurs d’aventures et de destins humains hors du commun.

L’extraordinaire histoire de Narcisse Pelletier, l’adolescent français devenu Aborigène :

le « sauvage blanc ».

Tout comme les récits de naufragés rendus célèbres, l’histoire extraordinaire de Narcisse Pelletier captive notre imaginaire depuis cent cinquante ans. À ce titre, elle soulève de nombreux débats sur l’exactitude des faits et les perspectives idéologiques adoptées par ceux qui se sont attachés à raconter le périple du jeune mousse vendéen qui accosta au cap York (Australie) en 1858 où il fut recueilli par un clan aborigène Uutaalnganu. Pelletier, alors âgé de quatorze ans, fut adopté par une famille qui lui donna le nom d’Anco. Il épousa, à son tour, leur langue et leurs coutumes, il acquit progressivement leurs savoirs et savoir-faire, et fonda une famille. Lorsqu’il fut repéré par des Britanniques et rapatrié en France contre son gré dix-sept ans plus tard, il devint un résident-naufragé dans la Vendée de son enfance.

Que retenir de son histoire ? Comment la raconter ? C’est un travail méticuleux d’historienne que nous présente ici Stéphanie Anderson. En tandem avec l’anthropologue australien Athol Chase, elle documente et élucide les faits, y compris le témoignage de Constant Merland qui retranscrit ce que lui confia Pelletier peu de temps après son retour en France. De plus, l’auteure examine comment la fascinante histoire du « sauvage blanc » a marqué notre imaginaire en France. D’essais anthropologiques aux romans du XXIe siècle, elle s’interroge sur les différentes représentations inspirées par les deux vies de Pelletier.

Publié dans Histoire

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