Caledonia Blues un recueil de nouvelles de Claudine Jacques Au Vent des Îles, l’éditeur du fenua
Dans ce recueil de nouvelles, Claudine Jacques dépeint un tableau sans concession de la Nouvelle-Calédonie contemporaine à travers une galerie de portraits souvent tragiques. Des squats miteux aux somptueuses villas de Nouméa, des stations d’élevage aux lotissements étranglés dans la ville, des êtres se démènent pour garder ou trouver un cap dans leur quotidien. Comme un miroir de la complexité d’une société pétrie de métissages, de coutumes, de croyances mais aussi de tensions, d’inégalités et de violence, Caledonia Blues souligne, au-delà de l’opposition Kanak-Caldoche l’incroyable équation calédonienne.
Caledonia Blues propose dix-sept nouvelles qui sont autant de portraits de la Nouvelle-Calédonie contemporaine. Alternance de nouvelles courtes et longues, Caledonia Blues embrasse, de Nouméa aux régions plus isolées, toutes les couches sociales et ethniques, toutes les croyances sans nous épargner l’incroyable violence à l’oeuvre sous toutes ses formes.
Vendu 1 800 XPF sur le site VDI et disponible à Nouméa
Couverture réalisée par Titouan Lamazou.
JACQUES Claudine

Claudine Jacques écrit depuis toujours. Après avoir dirigé un Centre de formation professionnelle, elle cesse toute activité en 1994 pour se consacrer à l’écriture. Elle est publiée dès 1995. Son premier recueil de nouvelles, Nos Silences sont si fragiles, fait forte impression tant il parle vrai. Suivent d’autres recueils, toujours attendus. Ce ne sont que des histoires d’amour, en 1996, C’est pas la faute de la lune, en 1997. Puis Claudine Jacques écrit son premier roman en 1998, Les Coeurs barbelés, que Denis Tillinac retient et fait paraître aux éditions de La Table Ronde en 1999. Recueils de nouvelles et romans se succèdent alors, dont L’Homme lézard, Nouméa Mangrove, Le Bouclier rouge ; une parabole, L’Âge du perroquet banane ; une pièce de théâtre, Ataï et moi, jouée au Théâtre de l’Île à Nouméa ainsi que de nombreux textes pour la jeunesse.
Membre fondateur de l’Association des écrivains de Nouvelle-Calédonie, Claude Jacques est installée en brousse où elle gère la bibliothèque de son village depuis vingt ans, anime le festival de la Bande dessinée de Boulouparis, et s’investit dans des ateliers d’écriture destinés aux scolaires. Elle est à l’initiative de l’association « Écrire en Océanie » qui a révélé nombre de jeunes talents calédoniens.

Parutions au vent des iles de Claudine Jacques Au Vents des Îles
Shoot un roman de Bob Cooper, une nouveauté disponible chez Calédo Livres
Deux photos de Jean-Marie Creugnet à la librairie Calédo Livres celle de gauche avec Cathie son épouse
Shoot un roman de Bob Cooper

Kéniroï, fils de Kaké de la tribu de Dogny, du pays Xârâcùù, naquit et fut élevé à Païta, N’dé, tribu du chef Titéma Watton, en 1857.
Kéniroï se retrouva en scolarité à l’école de Monsieur Gustin, près de l’embranchement de la route de Gadji. Il devint Kenny lorsqu’il habita chez le colon Paddon Allan Lincker, qui le prit en affection et lui offrit une éducation stricte à l’anglaise.
Ignorant de sa destinée future, Kenny vécut une enfance et une adolescence heureuse. En 1878, son père Kaké fut convoqué au pays Xârâcùù par le conseil des Anciens. Mais embauché à Nouméa comme responsable de la Compagnie indigène, il envoya son fils à sa place.
La mission guerrière sera confiée à Kéniroï qui s’en acquittera avec brio.
Paterna Paternis, 2020 - Prix public : 2200 XPF
Jean-Marie Creugnet est né à Nouméa en 1940. Après des études secondaires au petit séminaire de St Léon à Païta, complétées par deux années de philosophie et une année de théologie. Il fût un temps contrôleur des postes, agent immobilier, agent spécial d'assurances et courtier. Il a entrepris de décortiquer les événements du temps passé sur une période débutant en 1855 et allant jusqu'à sine die.
Une saga de dix ouvrages couvre la période de 1855 à 1893. Deux autres livres nous amènent à 1900 et une autre série, La Gazette de la Belle Époque en quatre tomes à 1901, 1902, 1903 et 1904. Jean-Marie Creugnet continue à nous faire découvrir son histoire du pays jusqu’en 1911, à travers six autres ouvrages.
Il a signé également une dizaine de romans sous le pseudonyme Bob Cooper.
En mars 2015, il a reçu le prix Arembo qui récompense un auteur résidant en Océanie, écrivant en français, notamment pour sa contribution au développement culturel de son pays ainsi que pour sa capacité à livrer un témoignage sur son époque.
Bon plan : À l’encre de Polynésie une exposition d’œuvres de Jacques Boullaire chez Arte Bello

Photo Albert Aude, Arte Bello • ©Martine Nollet de l’article NC 1er de 12 mai 2020

Lien vers GALERIE ARTE BELLO
Christian Jacques Boullaire (Paris 8e, 20 décembre 1893 - Paris 16e, 5 octobre 1976) est un dessinateur, un graveur et un peintre français.

Biographie

Né dans une famille originaire de Champagne, normand par sa mère, Jacques Boullaire se lasse bien vite de s’occuper de la publicité des automobiles de son beau-frère, l’industriel Louis Renault (1877-1944), qui a épousé sa sœur, Christiane Boullaire (1895-1979), le 26 septembre 1918.
Élève de Guy Arnoux et de Dimitrios Galanis, il commence à graver sur bois en 1926, mais ne produit ses premiers burins que dix ans plus tard. Il expose au Salon des Tuileries à partir de 1926, au Salon des indépendants de 1927 à 1945, puis au Salon d'automne à compter de 1928. Il devient par la suite invité et exposant non sociétaire de la Société de la gravure sur bois originale (SGBO), et organise des expositions particulières de ses œuvres.
Jacques Boullaire a illustré de nombreux ouvrages en exécutant différents types de gravures (bois, burins, pointes-sèches, eaux-fortes, lithographies...).
En 1959, Jacques Boullaire, ancien photographe d’aviation, est nommé peintre officiel de la Marine. En 1992, le Salon de la Marine, qui se déroule au Musée national de la Marine à Paris, lui rend hommage.
Taïpi. Un paradis cannibale de Benjamin Bachelier, Stéphane Melchior
Gallimard BD - 104 pages, un ouvrage de 2016 mais disponible aujourd’hui chez Calédo Livres
1841. Un baleinier accoste aux Marquises, avec à son bord Tom et Toby, qui ne rêvent que de déserter. Profitant d’une permission, et malgré les mises en garde sur les dangers de l’île, les deux hommes s’enfoncent dans la jungle. Rien ne se passe comme prévu et la fuite dans cette nature luxuriante vire au cauchemar. D’autant que les fugitifs se retrouvent bientôt aux mains de la tribu Taïpi, réputée cannibale...
Déjà auteurs, ensemble, du somptueux Gatsby le magnifique, Stéphane Melchior et Benjamin Bachelier se frottent cette fois à Herman Melville — dont ils adaptent ce récit, entre aventure et anthropologie. Plus
Adaptation du premier roman homonyme semi-autobiographique d'Herman Melville.
Herman Melville, né le 1ᵉʳ août 1819 à Pearl Street, au sud-est de Manhattan et mort le 28 septembre 1891 à New York, est un romancier, essayiste et poète américain. Presque oublié après sa mort, Melville est redécouvert dans les années 1920 à travers son œuvre maîtresse Moby Dick.
À propos des auteurs
Benjamin Bachelier est né en 1975, à Grenoble. Après avoir étudié aux Beaux-Arts d'Angoulême, Benjamin Bachelier se lance dans la bande dessinée, le film d'animation et l'illustration (Casterman, Nathan, Glénat, Actes Sud Junior...). Deux enfants plus tard, il se retrouve à Nantes et se met à la bande dessinée. En 2006, il prend la suite d'Hervé Tanquerelle pour dessiner Le Leg de l'Alchimiste (Glénat).
Stéphane Melchior naît en 1965, en Bretagne. Passionné par les mythologies, il fait de longues études d'histoire de l'art avant d'écrire ses propres histoires. Aujourd'hui scénariste, il imagine des films d'animation et participe à l'écriture de courts et de longs métrages pour le cinéma ou la télévision.

À propos du cannibalisme en polynésie
les gourmets des îles Marquises et Salomon (Extrait d’un article du point)
Dévorer les ennemis vaincus était une pratique commune en Océanie jusqu'au XIXe siècle. Rien ne vaut une cuisse humaine rôtie au four. Par Frédéric Lewino
Modifié le 20/08/2018 à 18:04 - Publié le 02/08/2018 à 10:53 | Le Point.fr
Cannibales des îles Salomon et Marquises !
Jusqu'à l'arrivée des Occidentaux, les nombreuses peuplades de Polynésie se faisaient une guerre acharnée pour faire leurs emplettes de chair humaine. Mais les missionnaires les ont vite mis à la diète. Il existe de nombreux témoignages de ce cannibalisme rituel de guerre. Le plus fameux est celui d'Hermann Melville, l'auteur de Moby Dick. En 1842, à la recherche de sensations fortes, il s'embarque à bord d'un baleinier. Mais très vite, le capitaine se révèle être un monstre de brutalité, ce qui pousse le jeune homme à déserter sur l'île de Nuku-Hiva avec un compagnon. Et tant pis si cette île de l'archipel des Marquises a la réputation d'accueillir une redoutable tribu cannibale, les Taïpi ! En fait, les deux hommes espèrent trouver refuge chez l'autre tribu de l'île qui, elle, fait la fine bouche devant son prochain.
En marchant dans la forêt, ils tombent sur un jeune couple en train de faire l'amour dans un fourré. Font-ils partie du clan des cannibales ou pas ? Ils prennent le risque de les suivre jusqu'à leur village. Manque de bol, ils se retrouvent chez les mangeurs de chair humaine. À leur grande surprise, les deux jeunes gens sont aimablement accueillis. S'attendant à être rôtis, ils sont placés dans une famille d'accueil : « Est-ce eux, ces sauvages féroces, les cannibales assoiffés de sang dont j'ai entendu parler dans d'effroyables récits ? Ils se traitent l'un l'autre avec plus de bienveillance et sont plus humains que beaucoup de ceux qui étudient les textes prônant la vertu et la générosité, et qui répètent chaque nuit que la belle prière se répète dans un souffle par les lèvres du divin et doux Jésus. » … La suite
Le prix du confinement de l’Atelier d'écriture de la MLNC animé par Fabienne Fabre décerné à Loup
Beaucoup d’acteurs du livre ont fait rayonner la littérature pendant le confinement, Fabienne Fabre a été très dynamique. Confinée, Fabienne est redoutable. Elle s’est décarcassée pour faire fonctionner son atelier et organiser un concours de solidarité covid-19. Onze candidats étaient en lice.

JP : Comment s’est organisé ce concours Fabienne ?
FF : Pendant le confinement, il y a eu un « télé-atelier » avec des exercices. Ceux qui ont bien voulu participer m’envoyaient leurs textes et, pour chaque exercice, on procédait à un vote.
JP : Que vont devenir ces textes, ceux de Loup et des autres participants ?
FF : Les textes seront mis sur le blog et on envisage d’en faire un recueil.
JP : Merci Fabienne d’avoir répondu à des questions/réponses par télépathie
Le prix du confinement a été attribué à Loup
Pour l’ensemble de son œuvre durant ce mois et demi de confinement
Toutes nos félicitations au gagnant !!!!
NB : les textes de Loup sont à lire dans les précédents ateliers (ateliers de confinement)

Fabienne Fabre = 81 89 36
L'auteur de L’art des peintres de rue de Port Moresby de René Zimmer est décédé
Le décès de René Zimmer, un choc pour ses amis que je viens d'apprendre par Hélène Janet Lec Lec Tic de Nouméa laisse sans voix.

René Zimmer est Maître de conférences à l’université de la Nouvelle Calédonie. Membre du CNEP (Centre des Nouvelles Études sur le Pacifique), son domaine de recherche englobe la littérature américaine, l’art mélanésien et la traduction. Il a publié entre autres Réussir l’épreuve de traduction écrite au Capes, avec S. Jacquelin (2000), « The Animal as Magic Medium in Melanesian stories » in De la Nouvelle-Calédonie au Pacifique (L’Harmattan, 2009), « L’oiseau de paradis : auto portrait du peintre papou » in Mondes océaniens (L’Harmattan, 2010), « Le Casoar des contes et peintures papous » in Objet d’art et art de l’objet en Mélanésie (L’Harmattan, 2011).

René Zimmer est agrégé de l’université et docteur en littérature américaine. Il quitte sa Lorraine natale en 1994 pour l’IUFM du Pacifique en Nouvelle-Calédonie où il est responsable de la section d’anglais. Il est l’auteur de trois ouvrages de traduction dédiés aux concours. Il rejoint ensuite l’université où il occupe les fonctions de Maître de conférences, enseignant, entre autres, l’histoire de l’art et la poésie du Pacifique. Il se rend régulièrement à Port Moresby en Papouasie-Nouvelle-Guinée où, pendant une quinzaine d’années, il accumule des données au contact des peintres de rue du clan Kauage, qui le fascinent. Il en rend compte au travers de colloques, conférences, catalogues et expositions en Europe et dans le Pacifique.
Bienvenue sur mon île un album jeunesse de Satomi Ichikawa
Cet ouvrage est disponible à la librairie Calédo Livres

Satomi Ichikawa - Textes et illustrations
Quittant son Japon natal, Satomi Ichikawa est arrivée un jour à Paris, sans parler un mot de français, une valise à la main... et elle a décidé d'y rester à tout prix. Elle ne savait pas encore que sa vocation était le dessin. C'est en regardant un livre illustré du peintre Maurice Boutet de Monvel, dans la vitrine d'un libraire, qu'elle en a eu la révélation. Sans avoir jamais pris une seule leçon, elle se met immédiatement à dessiner. Depuis quelques années, elle écrit ses textes, pleins...
Imasango la grande poétesse du confinement, l’égérie des versificateurs du Caillou
Elle n’a pas relâché son effort de solidarité et de soutien aux confinés jusqu’au dernier jour. Imasango, une image de la culture calédonienne qu’on ne se lasse pas d’entendre et de lire. La grande classe, d’une grande dame. Admiration ! JP

Imasango aux éditions de Margeride
Le baiser des pas de nos silences, 2013, épuisé
Le poème est nomade, 2013
Le souffle du silence, 2016, épuisé
Arbre, 2018
Robert Lobet - Éditions de la Margeride
Dessins, gravures, peintures, livres d'artiste
Ce site présente le travail de Robert Lobet, artiste et éditeur installé en Provence près du Pont du Gard
Ci-dessous d’autres parutions de notre poétesse au grand cœur :

Bon plan ! Tutti Frutti, cinq artistes plasticiens exposent au Château Hagen

Une exposition qui mérite le déplacement. Revoir le château Hagen est toujours un plaisir surtout après cette douloureuse période du confinement. Se régaler des couleurs de Tutti Frutti est une vraie thérapie. Le nombre d’œuvres exposés a été calibré dirait-on pour ne rien retiré du charme de l’honorable château et en même temps lui donner une seconde jeunesse avec cette explosion de couleur des œuvres exposées. Chaque artiste à une salle dédiée mis à part la magnifique fougère pop’art borescent qui trône dans le hall avec un bel effet. Merci à la province de Sud de ne pas baisser les bras en période de disette budgétaire. JP
Tutti Frutti propose des œuvres vives et acidulées pour nous en faire voir de toutes les couleurs ! Loin de nous faire broyer du noir, le Château Hagen est revêtu de mille et une couleurs.
L’exposition en ligne, une superbe idée pour contourner le confinement a attiré 1400 visiteurs, le régisseur du Château Hagen Christophe Bouton est très content de cette initiative qui a plutôt incité les curieux à venir sur place dès que possible pour voir autrement que virtuellement les réalisations des artistes.
Lien vers l’expo en ligne avec de nombreux renseignements sur les artistes et les œuvres.
Concernant les 5 artistes : (source province Sud)
Tutti Frutti est la réunion de cinq artistes plasticiens proposant chacun sa version du dynamisme et du mélange des couleurs, des créations produites et posées sur différents supports artistique, de la toile classique au numérique en passant par le volume et la matière naturelle :
Cillia Darmizin travaille l’élément naturel de la noix de coco incrustée d’un panel chromatique dans son œuvre Coconut 22 pour interroger sur la place du pastique au cœur de la nature ;
Didier Jammet s’amuse à dessiner formes et personnages sur tablette où l’humour rejoint l’acte créatif côtoyant la pop culture ;

Othman Joumady valorise par la photographie les façades de quelques immeubles nouméens et leur attache une trame colorée pour un voyage urbain intitulé Nouméa Trames Colors ;
Alain Menant projette le visiteur au cœur du tutti frutti, palettes vives et passionnées du quotidien, des marchés gorgés de soleil, des assemblages très colorés et des lignes inspirées par Nicolas de Staël ;
Olivier Séranne, maquettiste et sculpteur, propose ses œuvres modelées revêtues de robes graphiques et chromatiques dans des dimensions pleines de surprises sur motifs pop-surréalistes inspirés du Street Art.
Contact :
Direction de la Culture, de la Jeunesse et des Sports : 20 48 00
Château Hagen : 20 48 30
Caroline qui a collaboré à la réalisation de l'exposition pose avec la fougère