Christchurch la tristesse m'étouffe
Noël 2009, j’étais en vacance en Nouvelle-Zélande à Christchurch. J’ai pu assister à l’un des plus beaux récitals de chants religieux qu’il m’eut été donné d’entendre dans la cathédrale de cette charmante ville. Je frisonne encore d’émotion au souvenir de ce Noël anglo-saxon marqué par les chorales de jeunes néozélandais en uniforme chantant des cantiques pour évoquer la nativité accompagnés par le plus bel orgue de l’hémisphère sud, un bijou d’instrument entretenu avec amour par l’évêché qui fait l’admiration des visiteurs. Est-ce que l’orgue est encore debout ? C’est la question qui m’est venu à l’esprit en découvrant la destruction de l’édifice. Ensuite, seulement après l’énoncé du premier bilan, ces dizaines de morts et de disparus, je suis revenu sur terreet j’ai eu une pensée pour toutes les victimes. Parmi elles, il y avait peut-être des gens que j’ai croisés ou des personnes qui m’ont si gentiment renseigné pendant mon séjour là-bas.
Tandis qu’un fou tire sur son peuple en Lybie, un des plus beau pays du monde subit injustement les affres des caprices de dame nature. Il y a des jours où il ne faudrait pas allumer sa télévision.