Fabienne Fabre-bijaczyk Photo de Joël PAUL lundi 05 mars 2018
Lundi 05 mars à 17h30, c’était le premier rendez-vous des habitués dans ce nouveau lieu. Ils étaient peu nombreux par manque d'habitude de l’endroit en bord de mer pourtant avec l'avantage d'un grand parking goudronné. De plus, la maison de quartier de magenta est assez jolie, elle ressemble à une habitation de particulier. La maire de Nouméa a ouvert sa maison à l’atelier en mal de local depuis l’impossibilité de rester à la maison Célières. C’est une bonne chose d’ouvrir ce lieu destiné aux jeunes à des personnes d’un autre milieu ou moins jeunes pour favoriser la mixité sociale. Espérons que des habitants du quartier viennent rejoindre les anciens car l’atelier est très convivial.
Ce n’est pas une école mais un laboratoire d’idée. Sur un thème imposé, on écrit un texte qui est ensuite lu par son auteur. On en discute, on en rit, on s’enrichit des remarques des autres rédacteurs présents et on reste libre de le mettre ou non en ligne sur le site de l’atelier. Il n’y a pas de contrainte, c’est l’auberge espagnole (lieu où l'on amène ce dont on aura besoin). Du papier un stylo et on planche sur le devoir que l’on partage ou non.
Dans un article des nouvelles Calédoniennes de ce lundi, Pascal Hébert secrétaire général de la Fédération des œuvres laïques (FOL) dénonce le manque de moyens pour l’action publique. C’est indispensable de dégager des moyens pour la jeunesse, les bibliothèques ou la musique mais certaines structures produisent du vent. Il faut bien cibler les destinataires des fonds publics. En accueillant un atelier d’écriture dans une maison de quartier, on fait de la bonne synergie avec des bénévoles mais ça ne doit pas nuire aux actions primordiales comme le souligne Pascal Hébert dans l’article LNC. « L’associatif ne doit pas être un outil de la casse du service public », dit-il.
La maison municipale de quartier de Magenta est une structure de proximité destinée à accueillir, conseiller et guider les habitants dans leurs démarches administratives. En plus de ce rôle de guichet de services publics, elle constitue également un lieu de loisirs où les habitants et les associations peuvent donner vie à leur quartier par le biais de l’animation des quartiers. Plus sur l’atelier de Fabienne
Maison municipale de quartier de Magenta 28, rue André-Rolly Tél. 28.97.61 – Fax 25.94.19
Contacts de Fabienne pour participer aux prochaines éditions
Du 16 au 19 mars 2018, la 38ème édition de Livre Paris s’invite Porte de Versailles : un événement majeur du monde de l’édition, avec des exposants venus des quatre coins du globe, une foule d'auteurs en dédicace et de nombreux ateliers de rencontres et débats. Cet événement propose diverses scènes thématiques, des séances de dédicaces, des tables rondes et conférence, des rencontres avec les auteurs.
Découvrez ci-dessous les différentes scènes et rendez-vous sur le site du salon pour accéder au détail des programmations :
Livre Paris continue son tour du monde de la littérature. Après avoir fait un zoom sur le Maroc l'année dernière, la Russie est l'invitée d'honneur de Livre Paris mais l’Océanie sera bien présente voir mes articles précédentset mon amie Céline Fuentes aussi. Elle fait le déplacement à ses frais pour rejoindre les auteurs du Pacifique comme Catherine C. Laurent, Anne Bihan, Denis Pourawa, Paul Wamo déjà sur place et nos Calédoniens invités dont Hamid Mokadden ancien prof de Céline à l’IUFM de Nouméa. Il faut du courage pour faire le déplacement. Certains auteurs sont pris en charge par la maison du livre de Calédonie, une structure typiquement calédonienne puisque les MDL en France sont des noms de librairies ou des médiathèques, mais les places sont limités. Sandra Dumeix auteure calédonienne actuellement en Europe sera aussi de la fête. Elle a hâte de se procurer Un homme de Sagesse. (C'est un scoop)
Biographie de Céline Fuentes :
Enseignante de métier et engagée dans l'éducation populaire, Céline Fuentes est installée en Nouvelle-Calédonie depuis une quinzaine d'années. Elle a écrit trois livres pour enfants : Abécédaire et petits poèmes calédoniens (2016), La grande traversée (2017), C'est pas grave si c'est raccommodé (2016). Ces ouvrages sont disponibles via Snk Editions, Hachette Calédonie ou sur Amazon. Un quatrième livre pour enfants est à paraître courant 2018 dans la collection 100% calédonien.
En 2017, elle se lance avec Un si petit voyage, un premier roman feel good qui nous entraîne à la découverte de la Nouvelle-Calédonie aux côtés d'une jeune femme en quête du bonheur. Il a été finaliste du prix Femme Actuelle 2018. La suite de ce roman est à paraître courant 2018.
Elle sera présente au salon du livre de Paris du 15 au 19 mars de 14h à 18h sur le pavillon océanien.
Snk Editions :
Snk Editions est une maison d'édition calédonienne créée en 2016 distribuée par Hachette Calédonie. Elle a développé la collection jeunesse "100% calédonien" destinée aux 3/8 ans avec Abécédaire et petits poèmes calédoniens (2016) et La grande traversée (2017). Un troisième ouvrage est à paraître courant 2018 dans cette collection.
Parallèlement, Snk Editions a édité C'est pas grave si c'est raccommodé (2016) dans la collection "Enfants d'hier" qui propose un regard d'enfant sur des faits historiques. Avec Un si petit voyage, Snk Editions se lance dans le genre "Feel good books/romans optimistes" afin de faire découvrir la Nouvelle-Calédonie autrement. Aujourd'hui, Snk Editions est à la recherche d'un distributeur métropolitain.
Qui sont ces guerriers pacifiques ? Un paradoxe ? Un oxymore comme l’a précisée Nicole Chardon-Isch, présidente de l'association Ecrire en Océanie qui présentait l’ouvrage de Manuel Touraille hier soir à la librairie Calédo Livres.
Ecrire en Océanie permet aux auteurs débutants de trouver des conseils et d’accéder à l’édition mais elle offre aussi aux auteurs confirmés une recension gratuite par des bénévoles très compétents. Manuel Touraille homme de théâtre n’est pas un débutant mais il est fidèle à Ecrire en Océanie dont il est membre du jury, pour les concours d’écriture organisés chaque année. Après chaque explication de texte, Frédéric Ohlen, auteur et éditeur célèbre en Nouvelle-Calédonie, lisait un passage de la nouvelle avec sa voix de Stentor. Le récit de Manuel avec la voix de bronze de Frédéric a résonné et mis en valeur le style poético-philosophique de l’auteur spécialiste du sondage du mystère et de l’inconnu. Manuel est passionné des mythes et légendes océaniennes. Il est fasciné par les guerriers qui viennent presque toujours de la mer précise-t-il. Il est très friand d’anecdotes sur les cités perdues, englouties comme celle, pas encore clairement identifiée, proche des Loyauté.
Manuel a expliqué aussi pourquoi il avait une passion pour les guerriers pacifiques ou non, ceux d’Ataï, ou les engagés kanak de la Grande Guerre. Curieux, il cherche à comprendre la jeunesse et la culture océanienne. Son travail de directeur du REX Nouméa une structure dédiée aux jeunes, lui permet d’être en prise directe avec eux. Manuel Touraille nous étonnera encore, il travaille sur Maurice Leenhardt sujet de son prochain ouvrage.
Le vivre ensemble est aussi un sujet qu’il a longuement abordé. Belle causerie, attendons la prochaine. Mon petit doigt me dit qu’il sera question de poésie. JP
Photos de Joël PAUL
Etude des Guerriers pacifiques, Manuel TOURAILLE
Par Nicole CHARDON-ISCH
Introduction
Homme de théâtre, gestionnaire d’entreprise culturelle, Manuel Touraille n’en est pas moins pourvu d’humanisme et rempli du désir d’une société juste et simple, respectueuse de l’harmonie avec la nature. En rappelant la splendeur et les vertus de l’ancienne cité de Nan-Madol, mystérieuse, située sur une île perdue au nord de la Nouvelle Calédonie, environ à 3100 km de Nouméa, il invite ses concitoyens à plus de considération envers la planète et envers leurs semblables.
Nan Madol est un site en ruines qui se trouve dans la partie sud-est de l'île de Pohnpei. Le site est constitué d'une série d'îlots artificiels qui furent la capitale de la dynastie Saudeleur jusqu'aux alentours de 1500. (l'intervention et les questions réponses de Nicole Isch et manuel Touraille sont disponibles sur le site Ecrire en Océanie)
Suivre le lien ci-dessus pour découvrir ce blog qui présente les exercices des participants à cet atelier qui a commencé le 23 mai 2011, à la Maison Célières, à Nouméa. C’est bientôt huit années d’archives littéraires dont des textes d’une grande qualité.
Photographie du poète Alain Linker
A partir du lundi 5 mars, l’atelier aura lieu
à la maison de quartier de Magenta.
Maison municipale de quartier de Magenta
La maison municipale de quartier de Magenta est une structure de proximité destinée à accueillir, conseiller et guider les habitants dans leurs démarches administratives. En plus de ce rôle de guichet de services publics, elle constitue également un lieu de loisirs où les habitants et les associations peuvent donner vie à leur quartier par le biais de l’animation des quartiers.
Cette maison municipale de quartier dispose d’une cyber cyberbase et d'un accès WIFI.
Maison municipale de quartier de Magenta 28, rue André-Rolly Tél. 28.97.61 – Fax 25.94.19
Retour sur les contes de noël de l’Alliance Champlain un concours qui date du mois de décembre 2017. J’avais différé la diffusion de l’article cause vacances scolaires. Mais Papou, Bernard Billot, est un ami et l’ami de nombreux auteurs puisqu’il est illustrateur. Je ne pouvais pas l’oublier. Ci-dessous une photo avec moi lors de ma dédicace à Calédo Livres en février 2018.
Les prix ont été remis au château Hagen en décembre :
1er prix adultes attribué à M. Bernard BILLOT
Prix Mineurs attribué à Melle Clémence DUPRET, 15 ans
La jeune Clémence Dupret, élève du Lycée Lapérouse, a situé son histoire au Mont Koghi,. Quant à Bernard Billot, gagnant du groupe Adultes, il a rencontré le Père Noël qui voyageait incognito sur un vol de la Cie locale Aircalin, que l’on peut citer puisqu’elle n’a pas de concurrents directs.
Pour cette première édition donc, les prix ont été offerts, sur fonds propres par l’Alliance Champlain, à savoir un chèque de 10 000 F pour la jeune fille et un autre de 15 000 F pour le senior. De quoi garnir les claquettes qui seront posées devant le sapin de noël. C’est avec l’autorisation de M. le Président de la Province Sud que l’Alliance Champlain a pu organiser la remise des prix du Concours de contes de noël 2017 au Château Hagen, magnifique lieu culturel situé au cœur de la ville de Nouméa.
Les deux contes gagnants ont été publiés dans l’édition de décembre 2017 du bulletin trimestriel de l’association, les Échos francophones des Mers du Sud. Lire ci-après.
L’Alliance Champlain remercie tous les participants ayant concouru dans les temps à ce concours : les adultes Nicole, Arnaud, Annick, Laetitia, Virginie et les mineures Salomé, Clothilde, Mélina, Sarah. Tous leurs contes pourront être mis en ligne, avec leur accord, sur notre site en écrivant à champlain@lagoon.nc. Lire ci-dessous, les contes imaginés par nos deux gagnants. (Source Alliance Champlain)
Le conte gagnant de la Catégorie Adultes a été imaginé par Bernard Billot illustrateur bien connu des Calédoniens
Un voyage bien agréable.
Les vols d’Aircalin ne transportent que rarement des gens de cette importance : imaginez qu’en cette nuit de Décembre se dirigeaient vers la Tontouta un griot qui s’en venait conter des histoires de son pays et un sympathique barbu bedonnant qui voyageait incognito (Sous une fausse identité mais la barbe était véritable ).
Le hasard avait placé ces deux hommes à des places voisines. Le volume de l’un et les longues jambes de l’autre rendaient leur voyage bien inconfortable et leur interdisaient le sommeil.
Heureusement, aussi volubiles l’un que l’autre, ils eurent vite fait de converser.
Au début ils parlaient à mi-voix, se susurrant quelques courtes anecdotes amusantes. Le griot parlait un français parfait teinté d’un accent chantant mais quel bagou : lancé, il ne s’arrêtait plus et le lièvre, son héros, enchaînait les aventures. Son voisin, le barbu anonyme, utilisait une langue plus académique dans laquelle se glissaient des vocables anciens comme le font les Québécois. Mais quelle jactance ! Lorsqu’il arrivait à voler la parole au conteur intarissable pour narrer ses voyages, il accumulait les péripéties, incidents et aléas faisant d’un Auckland-Sydney une véritable odyssée.
La conversation discrète au début prit vite du volume. Certains esprits chagrins poussèrent soupirs et grognements mécontents mais nos deux bavards n’y prirent pas garde et, comme ils parlaient de plus en plus fort, riant aux éclats et accumulant de truculentes aventures leurs voisins s’en vinrent à les écouter.
Le griot ayant fait part de son ignorance sur le pays d’en lequel on l’avait convié et le barbu fait savoir sa méconnaissance personnelle, les voyageurs, habitants ou natifs de Calédonie se mêlèrent à la conversation. Chacun voulait préciser un détail. Défilèrent us et coutumes, légendes, habitudes, vocabulaire, recettes de cuisine… On placotait à qui mieux-mieux : l’un décrivant avec lyrisme les paysages exceptionnels, l’autre relatant ses sorties en mer toutes voiles dehors, un troisième narrant les pêches sous-marines avec les cousins, une petite dame racontant avec émotion sa vie là-haut à la tribu.
Certes il y eut bien deux ou trois fâcheux pour geindre « Si c’était vraiment le paradis.. »où «Tout le monde n’y est pas gentil ! » ou encore « On dit ça, on dit ça mais.. » Comme on ne les écoutait pas, ils continuèrent à grommeler dans leurs moustaches un moment puis, comme continuaient les histoires plaisantes, ils se laissèrent gagner par l’optimisme général.
Le griot sortit de son sac la carte du pays et demanda détails et précisions sur les lieux où il devait se produire : Thio, Koné, Nouméa, Rivière Salée, Koumac et autre Ponériouen. Il nota dans un grand carnet les légendes qu’il venait d’entendre. « Je les conterai chez moi aux enfants de mon pays. »
Le barbu avait une carte lui aussi car il devait se montrer à Nouméa, l’Île des Pins, Mont-Dore et d’autres lieux. Il craignait fort que sa tenue conventionnelle ne soit pas des plus pratiques. S’il se montrait en tongs et bermuda,les enfants ne le reconnaîtraient pas, alors tant pis bottes et houppelande comme d’habitude
Les rennes et le traîneau étaient là-bas, en Laponie. On lui avait promis des moyens de transport plus étonnants : hélicoptère, catamaran, calèche. Le Père Noël, c’était lui, vous l’aviez deviné, n’avait pas pu résister. Il demanda le secret aux passagers qui promirent de ne pas trop bavarder. Le bonhomme souhaitait profiter en toute discrétion de la plage et de la mer pendant ses instants de loisirs.
Jamais, aux dires des passagers, voyage ne fut plus agréable. Pourtant nul n’avait dormi ou profité des films.
En quittant l’aéroport le Père Noël ne put résister et lança son rituel « Ohé ! Ohé !». Mais qui aurait pu croire que ce barbu bedonnant avec sa chemise à fleurs, c’était lui ?
Bernard Billot, décembre 2017
Le conte gagnant de la Catégorie Mineurs a été imaginé par Clémence Dupret, 15 ans, élève de seconde au Lycée Lapérouse
Une nuit au Mont Koghi
Il était une fois, un truculent griot, qui à Noël, chaque année laissait un seul enfant venir admirer les étoiles depuis sa cabane au sommet du Koghi.
Pour cela, les petits Calédoniens devaient répondre à ses énigmes.
Mais au fur et à mesure les enfants se lassèrent du griot et préférèrent le Père Noël qui leur donnait de nombreux cadeaux alors que le conteur lui, leur expliquait l’origine des étoiles et leurs mythes…
Mais un enfant lui était resté fidèle : celui qui auparavant susurrait à son oreille les bonnes réponses à toutes ses questions. Ils allaient depuis, souvent placoter ensemble dans son refuge sur la montagne.
L’enfant écoutait son accent avec toujours autant d’étonnement.
C’est vrai qu’il avait du bagou mais de temps en temps il pouvait aussi être simple. C’est ainsi que, lassés des jactances de Nouméa et alors qu’ils se rendaient en brousse, les deux amis entendirent :
« Ohé !Aidez moi je vous en supplie, mes rennes sont tombés dans un trou ! » hurlait le Père Noël dans son traineau sur un chemin défoncé de Ducos. « Ne vous inquiétez pas je suis là ! » répondit alors le petit garçon d’une voix rassurante et soudain volubile :
« Vous savez monsieur le Père Noël, je suispetit maisassez costaud pour vous porter secours ! » dit-il assuré, alors qu’il aidait les rennes à sortir de l’ornière.
Le Père Noël fût alors très fier de ce petit garçon qui voulait que personne ne fût malheureux le jour de la Nativité en lui permettant de distribuer ses cadeaux en temps et en heure.
C’est ainsi que désormais le Père Noël, ses rennes, et son traîneau emmènent les petits Calédoniens au sommet du Koghi admirer le ciel et les étoiles à la fin de décembre en écoutant les merveilleuses histoires du griot sur la magie de Noël.
Clémence Dupret, décembre 2017
Des livres de Papou (un petit échantillon)
Dors, petit Sam ! c'est de Frédérique Viole, Mélissa Bazire (une erreur de ma part) Écrire en Océanie, 2013 Un joli texte de Frédérique Viole, auteure de Nouvelle-Calédonie, illustré par Mélissa Bazire dans un style trés different de Papou, offre la magie et le rêve à tous les enfants et le bonheur de partager un moment de douceur à leurs parents. Avec mes excuses à Frédéric Viole. J'espère que les deux autres sont bien de Bernard (:
On reparlera bientôt de l'Alliance Champlain dans la semaine de la Francophonie
Après le vote de la loi organique au sénat et la séance d’explications au Congrès de la Nouvelle-Calédonie, c’est dans un hémicycle inhabituel que le débat s’est poursuivi. En effet, Jenny Briffa, au cours d’une causerie hier soir à la librairie Calédo Livres autour de son ouvrage Fin mal Barrés, a révélé ses secrets d’écriture avec l’aide d’un modérateur, un ami journaliste, qui ne manquait pas de mordant.
Les auteurs et écrivains calédoniens s’aventurent rarement sur ce terrain glissant, mais quand c’est fait avec finesse et tact, ça passe et c’est bon pour la liberté d’expression. La mise en boîte de nos personnalités politiques est une preuve de maturité et une façon de débattre avec humour. Il a beaucoup été question de censure, d’autocensure et de politiquement correct. Les avis du public nombreux étaient partagés entre « fallait-il aller plus loin ou il y a des limites à respecter ». Jenny Briffa a semble-t-il trouvé le juste milieu. Il serait souhaitable que par ce biais, le théâtre et l’humour que la politique entre dans le milieu de l’enseignement d’autant que c’est au programme 2018. JP
Un éditeur heureux (Gilbert Bladinière Madrépores). Photo JP
Le succès de la piéce est aussi à partager avec Maïté la commédienne bien de chez nous Michelle Wobama
Qui sont ces guerriers pacifiques ? Un paradoxe ? Quel combat non violent mènent-ils ? Que peuvent-ils apporter à notre civilisation ? Le bonheur d’une fable n’est-il pas dans le questionnement qu’elle suppose ? Ici, l’allégorie emporte et retient, le plaisir en plus, celui du voyage intérieur.
Manuel Touraille
Biographie
Assistant à la mise en scène dans le théâtre et assistant réalisateur dans le cinéma (Denys Granier-Defferre, Roman Polanski, Claude Berri) de 1980 à 1989, il se consacre à la programmation et à la direction de production dans le domaine du spectacle vivant à partir de 1990.Directeur du Théâtre de l’île et du Festival Equinoxe en Nouvelle-Calédonie de 1999 à 2006, il développe de nombreux projets artistiques sur un plan régional, national et international. Auteur dramatique, il est publié à l’Avant-Scène (Paris), à l’Herbier de Feu (Nouméa), diffusé sur France Culture, et joué sur différentes scènes. Délégué général de l’association pour le développement des arts et du mécénat (ADAMIC), il est actuellement directeur du Rex Nouméa depuis 2009.
Bibliographie
Maloya. Livre jeunesse. Editions L’Herbier de Feu. NOUMEA 2013.
Permanence chaque mercredi de 17h à 18h 1, rue de Salonique (haut de la place des Cocotiers) SEH-NC seh-nc@lagoon.nc Tél: (687) 76 71 55 Boite postale: BP 63 - 98845 Nouméa Cedex
Les actions pour participer au développement des valeurs de l’École calédonienne visent entre autres à développer l’identité de l’École calédonienne peut-on lire sur le site du vice-rectorat. Je sais que les professeurs de lettres essaient de piocher dans le répertoire local pour donner le goût de la littérature ou du théâtre aux jeunes. Mais comme le théâtre n’est peut-être pas la matière la plus évidente à enseigner. D’une manière ludique avec une reprise de Fin Mal Barré par exemple ou plus classique avec les thèmes plus graves abordés dans la magnifique pièce La Balançoire de Nicolas Kurtovitch, on peut faire passer le message. Ces deux ouvrages sont de mes lectures récentes, mais il y a d’autres œuvres en bibliothèque en Nouvelle-Calédonie. JP