Image d'archive site du gouvernement et montage image des livres de Joël PAUL
Vous y trouverez toutes les dernières parutions mais aussi, la librairie sera un point de départ pour une chasse aux trésors / Parcours au sein du CCT. Les parents achèteront des livres tandis que les jeunes chercheront un trésor. De quoi passer un bon moment au centre culturel Jean-Marie Tjibaou. Venez tous au SILO 2018.
Du fond du lagon, la mascotte du SILO nous a ramené des trésors. Apparemment, notre ami le poulpe a caché son coffre au Centre culturel Tjibaou ! Saurez-vous le retrouver ?
Le départ de la chasse aux trésors sera lancé samedi 8 septembre au matin et se poursuivra jusqu’au dimanche 9. Nous attendons tous les pirates du Pacifique, novices ou expérimentés. Les aventuriers qui trouveront le coffre et le parchemin magique auront la chance de participer au tirage au sort de chaque fin de journée pour gagner l’un des six bons d’achats d’une valeur de 5000 F à 7500 F offerts par les librairies partenaires (Book’in/Calédo-Livres, Ludik NC et La Bouquinerie du Liseron) et le trésor ultime : une liseuse ! À vos cartes… Prêts ? Partez !
Dans ce nouveau roman, Firmin Mussard raconte - sous la forme d’un carnet de voyage - les aventures du docteur Denis qui quitte la Nouvelle-Calédonie pour l’Amazonie.
Voix d’Océanie, Noir au blanc, 2018
Prix de vente public : 2400 XPF
Récit
Cet ouvrage présente les textes d’Achille Ballière, évadé du bagne de Nouvelle-Calédonie avec Henri Rochefort. Édition – enrichie de notes, d’annexes et d’illustrations – établie par Michel Soulard et Alain Brianchon
Archipels, Éditions Humanis, 2018
Texte intégral
Prix de vente public : 5950 XPF ou Extraits choisis (version moins allégée) Prix de vente public : 3250 XPF
Mémoire, témoignage, biographie
Dernier déporté de la Grande Guerre vivant en Nouvelle-Calédonie, Edmond Chartier, interviewé par Alexandre Rosada, retrace le douloureux parcours de ceux qui furent internés dans les camps de la mort. Sa leçon de vie est celle d’un être humain qui n’a pas de haine vis-à-vis de ses bourreaux et qui a réappris à vivre, tout en ayant l’envie inlassable de transmettre aux jeunes d’aujourd’hui le vécu d’hier, afin que cette expérience puisse servir, tant au présent que dans le futur.
Paul Tavo, Peter Sipelli, Chantal Spitz dans une case de l'ADCK Silo 206 Photo JP et Witi Ihimaera du site Vent des îles
La semaine littéraire de l’UNC a lieu du 4 au 7 septembre 2018 sur le campus universitaire, en partenariat avec la Maison du livre de Nouvelle-Calédonie et en préfiguration du Salon du livre océanien (SILO).
Le 4 septembre à 18h30 au théâtre de verdure (ou amphi 250 si pluie) : « Haut parleur du Pacifique » de Paul Wamo (Dub Poetry)
« NOUS APPELONS » est un hommage au militantisme sous toutes ses déclinaisons.
Il prend ici la forme de 8 morceaux de Dub Poetry nés de la rencontre entre Paul Wamo et NOFA Sound System. Le Dub Poetry est un style musical caractérisé par la déclamation de poèmes, souvent engagés, sur un fond musical Reggae. Ce style est apparu en Jamaïque et a voyagé au Royaume-Uni à la fin des années 70. Il a connu ses heures de gloire avec Oku Onuora, Mutabaruka, LKJ, Michael Smith…
La poésie de Paul Wamo percute et joue avec les riddims interprétés par les musiciens de HUS All Stars et mis en forme par Dubmaker Zinx (NOFA Sound) pour créer une alchimie puissante et envoutante.
« Nous appelons ceux qui ont des oreilles et qui entendent ! »
Le 5 septembre à 17h30 : rencontre avec des écrivains du Pacifique
La causerie aura lieu dans l’Atrium de la bibliothèque universitaire avec :
-Witi Ihimaera, écrivain maori
-Chantal T. Spitz, écrivain polynésienne
-Peter Sipeli, slameur fidjien
Le 6 septembre à 18h : projection du film « Mahana » adaptation du roman Bulibasha de Witi Ihimaera
Ci-dessous, la liste des invités internationaux pour cette 11ème édition du salon international du livre océanien. Quelques absences et un invité de dernière minute, un éditeur qui s’intéresse à notre pays depuis des années Gilles Colleu. Il apportera ses lumières (d'ailleurs) sur cet univers impitoyable du monde l’édition.
Liste des invités confirmés : Avec des liens pour en savoir plus (en bleu)
AUSTRALIE
Peter BROWN, auteur et professeur de littérature français
Gilles Colleu avec Frédéric Ohlen à Poindimié pour le SILO 2013 Photo JP
Vents d’ailleurs est une maison fondée en 1999 par Jutta Hepke et Gilles Colleu. Nous éditons des livres venus des cultures d’ailleurs, proches ou lointaines, convaincus que la connaissance des cultures du monde aide à bâtir une société plus solidaire et plus intelligente. Le catalogue de Vents d’ailleurs construit des passerelles vers ces imaginaires, propose des livres pour enrichir les êtres humains dans leur recherche d’humanité. La littérature est ainsi très présente dans le catalogue, mais également les albums jeunesse, l’art et les sciences humaines.
Le plaisir de la découverte, la curiosité permanente, un non-conformisme littéraire revendiqué permettent à Vents d’ailleurs d’éditer des ouvrages qui reflètent les mille plaisirs de la vie, la diversité des idées du monde, les imaginaires les plus singuliers.
Nous sommes membre de l’Alliance des éditeurs indépendants pour participer à la construction de réseaux à travers le monde, pour défendre une certaine idée de l’édition de création, pour défendre le livre et la lecture comme ouverture sur le monde et non comme un produit consommable, interchangeable et jetable comme un autre. Nous sommes un éditeur indépendant de création, nous défendons la bibliodiversité car l’offre pléthorique de livres n’équivaut pas à la diversité et la pluralité des idées. (Source site Vent d'ailleurs)
Gilles Colleu ne vient pas les mains vides. Son nouvel ouvrage : « De la Nouvelle-Calédonie à Kanaky. Au cœur d’une décolonisation inachevée » de Michel Levallois est disponible chez Calédo Livres et sera en vente au salon.
Secrétaire général de la Nouvelle-Calédonie puis directeur des affaires politiques au secrétariat d’État aux DOM-TOM, Michel Levallois a suivi de très près, comme acteur et comme témoin, l’évolution politique de la Nouvelle-Calédonie de 1970 à 2018.
Sa connaissance du terrain, sa proximité avec les acteurs majeurs de ce dossier, autant que les archives qu’il a conservées de cette période, le conduisent à livrer ce récit, de l’intérieur, des événements qui ont secoué le territoire durant un demi-siècle.
Depuis la prise de possession militaire en 1853, la Nouvelle-Calédonie, devenue Territoire d’outre-mer, n’a jamais cessé d’être l’enjeu de combats partisans en métropole, notamment des affrontements entre la droite et la gauche. Enjeu économique aussi, compte tenu de ses richesses en nickel ; idéologique, enfin, entre partisans de la colonisation et militants pour l’indépendance. En réalité, au-delà d’un conflit entre courants d’idées, la Nouvelle-Calédonie est bien enfermée dans une impasse coloniale.
Chronique des événements, ce livre porte témoignage de ce qu’il est possible, tout en représentant l’État français, de défendre les intérêts de son pays sans jamais rompre les fils du dialogue ininterrompu avec les Kanak.
À l’aube du scrutin d’autodétermination, Michel Levallois trace les perspectives à venir et continue à plaider pour une décolonisation fraternelle qui, tout en maintenant la présence de la France dans le Pacifique, assurerait aux Kanak la maîtrise de leur destin tout en préservant les liens qui unissent les communautés.
Aussi dans la grosse valise de Gilles, le nouveau livre de Nicolas Kurtovitch, l'Amour des gens, sera présent au salon international du livre océanien (SILO) à Nouméa. Très peu d'exemplaires seront disponibles ! Sortie officielle en France en librairie : février 2019.
Avec Les éditions vents d’ailleurs des auteurs calédoniens ont été couronnés de prix comme Les Arbres et les rochers se partagent la montagne de Nicolas Kurtovitch Prix Antonio Viccaro 2008.
La Petite Tresseuse kanak de Yannick Prigent et Caroline Palayer Prix Popaï 2011
Quatre œuvres de Déwe Gorodé, Claudine Jacques, Chantal Spitz et Ari’irau étudiées dans de nombreuses universités de NZ et d’Australie ont fait l’objet d’une publication.
Corporeal Archipelagos
Writing the Body in Francophone Oceanian Women’s Literature
(écrire le corps dans la littérature féminine franco-océanienne)
JULIA FRENGS
Corporeal Archipelagos : Writing the Body in Francophone Oceanian Women’s Literature offers an examination of contemporary literature from the French-speaking Oceanian region through a focus on four of its most prolific women writers and the ways in which these writers negotiate identity construction through one of the most powerful identity markers in the region : the body. The question of the body – how one is to make meaning through corporeality, how one represents the body, and what role the body plays in identity construction – is not only a question with which feminists and postcolonial theorists have been grappling for nearly a half-century. The body is of integral significance to autochthonous Oceanian societies, whose views of corporeality are not built upon a dualistic mind-body binary that has influenced Western thought since the era of Descartes, but rather on a cosmological, epistemological axis that comprehends the body as intertwined with symbolic, social, and ideological understandings of identity. Beginning with an analysis of the ways in which the Oceanian body has been portrayed and consumed as an exotic object of fascination throughout three centuries of European literature, the book examines the myriad methods by which women writers break away from exotic myths and reappropriate the body as a powerful tool that enables them to confront the question of self-definition in French-speaking Oceania. The authors examined in this book employ culturally, racially, and sexually specific bodies in the creation of an original, confrontational literature that transgresses historically and culturally imposed boundaries, audaciously inserting their voices, the voices of Oceania, into the postcolonial francophone literary scene.
Le Journal de la Société des Océanistes (jso), qui existe depuis les années 1950, a vocation de publier tout article scientifique concernant l'Océanie (au sens large) et plus spécialement ceux relatifs au présent et au passé de ses populations. Le jso publie deux numéros par an (ou un numéro double) avec l’aide du cnrs et du cnl.
Numéro publié avec le soutien du musée du quai Branly - Jacques Chirac
Une partie de ses derniers titres sur une étangère dans sa maison d'édition et un montage de JP
Christian Robert est surement l'invité essentiel du salon international du livre océanien.
Il va débarquer au centre culturel Jean-Marie Tjibaou avec tous les best-sellers qui rendent incontournable sa maison d'édition dans le Pacifique. La librairie du Salon International du Livre Océanien proposera à la vente ses ouvrages mais l’après salon est déjà programmé chez l’éditeur du fenua qui nous prépare de beaux ouvrages voir ci-dessous.
Fondée en 1991, la maison d’éditionAu vent des îles, basée à Tahiti, a pour ligne éditoriale la parution d’auteurs polynésiens et d’ouvrages ayant pour sujet le Pacifique et l’Océanie.
Première maison d’édition du Pacifique, elle se distingue par une attention soignée apportée à la qualité de ses titres, la sélection de ses auteurs autochtones et traduits (Nouvelle-Zélande, Australie, Nouvelle-Calédonie, Samoa, Fidji, Papouasie-Nouvelle Guinée, Tonga…), ainsi qu’à la construction de ses collections :
Littérature : Littératures du Pacifique ; Littérature Générale ; Noir Pacifique ; Petite bibliothèque océanienne
Sciences humaines : Culture Océanienne ; Société
Documentaires : Nature et Environnement d’Océanie ; Guides du Grand Océan ; Ouvrages Pratiques ; Survol
Jeunesse et illustrés
Près de la moitié des titres sont disponibles en e-books, notamment en littérature et sciences humaines et présents sur les principales plateformes de téléchargement, compatibles sur tous supports de lecture numérique (liseuses, Ipad et Androïd).
Mademoiselle Lucile Bambridge l’incontournable collaboratrice de l’association des éditeurs du fenua
Christian Robert sera accompagné de Lucile Bambridge médiatrice du livre et figure de la littérature en Polynésie. Lucile participe à l’organisation de tous les salons avec la maison d’édition Au Vent des Îles.
Ci-dessous une vidéo pour vous la présenter tournée avant son départ pour Livre Paris l’année dernière.
Pour l’avoir vu à l’œuvre au Salon de la Polynésie à Papeete en novembre 2017. Je peux témoigner de sa connaissance, de sa grande compétence et de son efficacité en plus d’une imperturbable gentillesse. JP
Photo page classée du Salon International du Livre Océanien
Les organisateurs semblent adorer la mascotte. Le céphalopode est cajolé vérifiant le proverbe : "Le Poulpe, pour l'attendrir, il faut lui taper dessus." JP
Elle ne tardera pas à s’emparer de vous, lecteurs en tous genre #SILO2018 #SalonInternationalDuLivreOceanien (Source du SILO 2018)
L’ouvrage de Sébastien Lebègue est annoncé pour octobre. Sébastien Lebègue est très connu pour ses carnets de voyage et ses magnifiques photographies. Ce beau livre publié Au vent des îles l’éditeur de Tahiti est le fruit d’un travail de plusieurs années. Il est très attendu.
Comme Sébastien Lebègue est installé au Japon et que durant sa visite en Australie puis en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron n’a cessé de mettre en avant la constitution d’un axe stratégique Indo-Pacifique réunissant la France, l’Inde, l’Australie, les États-Unis, le Japon ou encore la Malaisie, Singapour, la Nouvelle-Zélande, l’Indonésie et le Vietnam. La France peut désormais compter sur les auteurs de notre zone pour défendre ses intérêts. JP (C’est une petite boutade de votre serviteur)
La Nouvelle-Calédonie sera omniprésente dans les médias nationaux cette fin d’année avec le référendum sur l’indépendance du 4 novembre 2018.
Ce livre permettra à tous de comprendre ce socle de la culture kanak, la coutume, notion « multiple et complexe » qui organise et rythme la vie des Mélanésiens de Nouvelle-Calédonie de la naissance à la mort, tant dans leurs relations sociales que dans leur relation à l’espace.
Reportage graphique et photographique, cet ouvrage est original par sa forme. Il n’est en rien un carnet de voyage en Nouvelle-Calédonie, cumulant dessins et photos exotiques. Sébastien Lebègue est un reporter, observateur du présent et de l’humain, en pleine intégration, il partage l’intime et nous le restitue en photographie et en illustration. Son ouvrage propose une vision riche et complexe de la coutume kanak.
Si la dimension esthétique de l’ouvrage est indéniable, sa qualité scientifique l’est tout autant.
Sébastien Lebègue est un artiste, mais sa précision, sa rigueur et la passion qu’il porte au sujet font de lui un chercheur et un passeur de connaissances. L’ouvrage présente de nombreux textes mêlant explications appuyées par une documentation scientifique riche et précise et témoignages recueillis auprès de ceux qui vivent la coutume au quotidien. Il fait toutefois la part belle à l’image. Photographies et dessins rendent à la fois sensible et vivant ces instants de coutume permettant au lecteur une plongée dans la société kanak d’aujourd’hui.
La forme de l’ouvrage offre en outre une double possibilité de lecture : la première, documentaire et précise, suit le développement logique des connaissances apportées sur le sujet, la seconde, plus sensible, invite le lecteur à voyager dans les pages au gré des illustrations et des témoignages.
Photographe et illustrateur indépendant depuis 2007, installé à Tokyo depuis 2008, il est révélé en 2010 par deux ouvrages dessinés, Ka’oha nui, carnet de voyage aux îles Marquises (éd. Au vent des îles, 2010) et Passeport pour Tokyo (éd. Elytis, 2010). Sébastien Lebègue est diffusé par Gamma-Rapho, l’agence Ana, et membre du groupe Tokyo-ga/forest among us avec la conservatrice Naoko Ohta. Il est également directeur d’Akamaru Photography, service photo corporate à Tokyo, et directeur artistique du magazine Éclectiques de Freelance France Japon.
NB: L'éditeur Christian Robert est l'un des invités internationaux pour le prochain SILo à l'ADCK en septembre.
La révision de son procès en cours, c’est peut-être l’occasion de se replonger dans l’histoire avec sa biographie disponible Au Vent des Îles.
Début juillet, l’avocate générale de la Cour de révision des condamnations pénales s'est prononcée pour l'annulation de la condamnation en 1959 du défunt parlementaire Pouvanaa A Oopa, accusé d'avoir voulu incendier Papeete. La décision sera rendue le 25 octobre prochain.Plus
Pouvana'a a Oopa Tetuaapua, né le 10 mai 1895 à Huahine, îles Sous-le-Vent, décédé le 10 janvier 1977 à Papeete, est un homme politique de Polynésie française, leader du RDPT et figure emblématique du mouvement anticolonialiste.
De son vivant, il est surnommé « te Metua », le père (de la nation). Peu après son décès, Oscar Temaru crée le Front de libération de la Polynésie, devenu Tavini Huiraatira, qui considère Pouvanaa Oopa comme le « père du nationalisme tahitien ».
Au delà du récit, l’ouvrage explique véritablement la personnalité de Pouvanaa à l’intérieur de sa culture. Il rend compte de la dimension prophétique de l’homme, analyse l’importance de la culture biblique dans ses discours et part à l’assaut des catégories de la pensée et de la rhétorique tahitiennes pour expliquer certaines de ses décisions les plus complexes, certains de ses propos les plus énigmatiques…