Sylvie Coquillard a présenté ANCRAGES ET CLAIRS ENVOLS et VISAGES ET PAYSAGES DU CAILLOU, deux recueils, des nouvelles et de la poésie
Pour parler de ses deux nouveautés, Sylvie Coquillard a choisi la librairie Calédo Livres ce mercredi 01 septembre, en compagnie d’une autre Sylvie, Sylvie Baille, vice-présidente de l’association des écrivains et de l’association Ecrire en Océanie. Deux Sylvie, deux complices, puisque Sylvie Baille a aidé Sylvie Coquillard à peaufiner ses ouvrages avec une relecture et de précieux conseils pour la mise en page. Elles sont, toutes les deux, d’anciennes enseignantes de Lettres, mais un autre regard est toujours profitable. Après avoir présenté l’écrivaine et ses ouvrages, Sylvie Baille a lu des extraits qui lui tenaient à cœur avant de laisser la parole à Sylvie poétesse et nouvelliste. Sylvie Coquillard, très détendue et heureuses d’être entourée d’amis, après les remerciements d’usage a été très diserte lors de cette causerie en révélant des anecdotes sur son parcours d’écrivaine, une vocation tardive après des années d’enseignement. Elle avait besoin de maturité pour écrire et parler d’elle, illustrée par une citation de Victor Hugo : « Hélas ! Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. » Sylvie Coquillard est une admiratrice du poète dramaturge considéré comme l'un des plus importants écrivains de la langue française.
Elle a beaucoup de projets. Un roman et des micros-nouvelles sont en préparation. Elle a lu un texte inédit qui évoque sa jeunesse et sa révolte. Elle est offensive. C’est une combattante exigeante. Elle a été applaudie, ovationnée même, à plusieurs reprises. Quand son fils a fait son éloge, elle était émue aux larmes, un moment très touchant. La révoltée, évoquée dans l’inédit lu sur sa jeunesse, est sensible, une panthère qui ne griffe plus que le papier de sa belle plume. Son amour pour la Nouvelle-Calédonie a eu besoin de temps pour murir, comme celui de publier. Ça n’a pas été un coup de foudre avec le Caillou, elle a raconté pourquoi. Mais comme cet amour a eu le temps de l’imprégner doucement il est devenu finalement très fort. Elle l’a exprimé dans une nouvelle. Une nouvelle qui évoque les maisons de quartier qu’elle fréquente, dans le cadre de son travail d’écrivain public. Les petites gens l’interpellent, les invisibles, les pauvres lui confient des secrets en lui demandant ses services. Avec son empathie naturelle, elle s’en nourrit, s’en inspire pour ses poèmes et ses nouvelles. Néanmoins, c’est surtout une poétesse.
Dans une déclamation de poésie, il n’y a pas de place pour le bégaiement et l’hésitation, elle n’hésite pas Sylvie. La poétesse déclamera encore et parlera de ses nouvelles pour le SILO 2021 le 18 septembre sous le Chapitô à Poindimié. Ci-joint quelques photos de cette causerie poétique.
NB : Le 10 juillet Sylvie coquillard a reçu la distinction spéciale de poésie par l'association "Ecrire en Océanie" du festival calédonien de poésie.
« On ne lit pas ni écrit de la poésie parce que c'est joli. On lit et écrit de la poésie, car on fait partie de l'humanité. Et l'humanité est faite de passions. La médecine, le droit, le commerce sont nécessaires pour assurer la vie, mais la poésie, la beauté, la romance, l'amour, c'est pour ça qu'on vit ».
Réplique du film Le cercle des poètes disparus