Qui suis-je ?
Né en 1952 en Picardie, Joël PAUL débarque en Nouvelle-Calédonie à la fin des années soixante après un voyage de 45 jours à bord du Calédonien, paquebot des Messageries Maritimes. Il réside à Nouméa depuis cette époque. Il se considère océanien d’origine européenne, Une formule qu’il a adoptée récemment comme certains calédoniens de souche en quête d’identité dans ce petit bout de France en pleine émancipation qu’est la Nouvelle-Calédonie.
Marié et père de quatre enfants, c’est un authentique autodidacte. Il a exercé les plus petits métiers avant de gravir quelques échelons de la société tout en suivant des cours d’enseignement supérieur au CNAM (conservatoire national des arts et métiers). Des études qui seront couronnées par un DESE (diplôme d’enseignement supérieur d’économie) dont il est très fier. Il a travaillé comme technicien au sein de la société ENERCAL (Energie Calédonienne). Il savoure une retraite bien méritée depuis octobre 2012 qui devrait lui permettre de s’investir complètement dans l’écriture, un nouveau défi.
Photo
Joël PAUL en 2017 (prise à Nouville au restaurant 1881 par mon fils Patrick avec son I-phone)
A propos de mon style littéraire :
Autodidacte, j’ai tâtonné pour trouver ma voie, je cherche encore mais je peux maintenant mette un nom sur le genre littéraire que j’utilise.
J’ai plus de facilité à écrire à la première personne et je me suis longtemps demandé si cela était bien correct de se mettre en scène. La venue en Nouvelle-Calédonie de Charles Juilet m’avait déjà rassuré. Il utilise sciemment le « je » et revendique le droit de l’utiliser mais c’est Charles Juilet. J’ai lu que des critiques l’accusaient de nombrilisme, d’être naïf et qu’il n’aurait pas les soucis de la « forme », pas de style, en somme. Si un monument comme lui, l’auteur de Fragments et Lambeaux avait eu ce genre de reproche. Mes soucis d’être ou non accepté devenaient bien futiles.
J’utilise de plus en plus cette incursion de ma personne, le narrateur, dans mes histoires parce que cela me vient comme ça, notamment dans « Mes nuits avec Roymata » et Les visiteurs du Château Hagen », mes deux derniers ouvrages. Loin de me mettre en valeur, je pratique plutôt l’autodérision. Lors de la sortie de mon premier roman « Le Calédonien », une amie bibliothécaire dans la région PACA m’avait fait par de ses difficultés pour classer mon livre. Elle avait hésité de le mettre dans les autobiographies pour finalement le mettre dans la rubrique témoignage.
Depuis j’ai découvert le néologisme « Autofiction » créé en 1977 par Serge Doubrovsky, critique littéraire et romancier pour désigner son roman Fils. On appelle aussi ce style « Roman Personnel » dans les programmes officiels. Il s’agit en clair d’un croisement entre un récit réel de la vie de l’auteur et d’un récit fictif explorant une expérience vécue par celui-ci. (Un dédoublement). J’ai revisité mes productions littéraires, je fais souvent de l’autofiction car pour moi c’est plus facile. Je vais peut-être évoluer mais pour l’instant j’appartiens peut-être à cette catégorie. JP
Parcours littéraire :
Après de douloureuses épreuves en 1992, il se lance dans l’écriture en guise de thérapie, des nouvelles et un roman qu’il n’ose pas publier.
En 1998 naissance de son fils Patrick après un remariage et c’est le déclic. La même année, il fut lauréat d’un concours d’histoires pour la jeunesse organisé par la bibliothèque Bernheim à Nouméa avec « La balade du petit tricot, » une histoire pour tout petit qui aurait dû être illustrée par Katy Couprie célèbre illustratrice de métropole mais qui ne le fut qu’en 2006 par l’association Graphynord, une association de Hienghène, en Nouvelle-Calédonie. Cette illustration par des jeunes kanak talentueux débouchera sur un livre édité en 2007 par la direction provinciale de l’enseignement traduit en plusieurs langues vernaculaires.
La revue Orphée lui a fait l’honneur d’une publication pour l’un de ses poèmes.
Finaliste de plusieurs concours de nouvelles, dont l’un, organisé par la ville de Nanterre, débouchera sur une première édition « Le Ben Ameur » en 2001.
Il franchit le cap de l’édition en publiant « Coup de soleil sur le Caillou » en 2006 aux éditions l’Harmattan dans la collection Lettres du Pacifique dirigée par Hélène Colombani. Ce recueil sera suivi d’un roman « Le Calédonien » publié fin 2008. Ce roman, souvent classé dans le rayon "témoignage" de certaines bibliothèques, a été bien accueilli en Nouvelle-Calédonie et en France métropolitaine avec des sélections dans plusieurs concours comme celui de l’Académie Francophone et un livre … une île de l’île de Groix en Bretagne.
En 2009, publication d’"Entropie", un recueil de nouvelles aux éditions Edilivre.
Prix 2011 des bibliothécaires de la province Nord pour la nouvelle Che si ascuiga le castagne ora
Participation avec des textes (vers ou réflexions) à l’exposition de Jean-Marie Ganeval « Grandeur nature et petits hommes »
Ateliers-rencontres "Métiers de Nuit NC" avec Yves Borrini et la compagnie Kalachakra. Mon scénario présenté au concours qui a suivi cet atelier a été bien accueilli mais n’a pas été retenu, j’ai une bonne fiche de lecture corrigée par le maître. (Il y a eu plus de soixante dix textes présentés et corrigés ! Un engagement tenu par la compagnie Kalachakra))
En juillet 2011, sélection pour le coup de coeur du festival de Groix en Bretagne avec son roman "Le Calédonien ", 15 ouvrages des meilleurs auteurs calédoniens avaient été sélectionnés. Le Calédonien est classé 4ème et a bénéficié d’une vente exposition pendant le festival du film qui présentait "L’ordre et la Morale", l’affaire d’Ouvéa en avant-première, avec les quatre autres finalistes.
Prix 2011 Destin Commun avec une nouvelle "C’est ça le destin commun" une nouvelle/scénario pour le théâtre. Un concours organisé par la bibliothèque Berheim de Nouméa et l’association Convergences-Pays. Cette nouvelle sera peut-être scénarisée et montée par une troupe locale (une autre espérance)
Silo 2011 Invitation au Salon international du livre océanien pour débats et café littéraire au Surf de Nouméa et à l’hôtel Tiéta Téra de Poindimié avec remise des prix Destin Commun (Nouvelle-Scénario) et Le prix Episodes Nouvelle-Calédonie du concours Ecrire Les vies D’Ici.
En 2012, Participation au festival Ecrits d’ici pour le théâtre. Sept lauréats calédoniens ont eu la joie d’avoir des textes primés et montés en pieces de théatre pendant le festival au théâtre de l’ile à Nouville et "Le Vigile du dispatcheur" sélectionné dans le cadre du festival Ecrits d’ici : Métiers de nuit, un concours d’écriture de monologues théâtraux a été lu, présentés et débattus par la compagnie toulonnaise "Le bruit des hommes" le mardi 09 octobre 2012 à la maison du livre de Nouvelle-Calédonie par Yves Borrini revenu en Calédonie pour le festival.
En 2013, Publication d’un recueil de nouvelles "Mes nuits avec Roymata" avec la maison d’édition calédonienne Paterna Paternis
Dans le cadre du Festival Lovecraft " Cthulhu comes to Nouméa " à la Maison du Livre de la Nouvelle-Calédonie, en présence de notre invité d’honneur François Launet, alias Goomi. Cthulhu et le tabou kanak a été finaliste du concours du Très très court de 2013 de l’éditeur Sort Edition (plus de 1000 lecteurs)
En 2014, Mon Texte "I'have a dream" sélectionné dans le cadre d'un concours "lâchez-vous" pour la fête des Fous à Lier a été primé et jouer au petit thêatre du centre d'art à Nouméa ainsi que la publication de mon roman "Les visiteurs de Château Hagen" aux éditions Humanis avec une participation au salon international du livre océanien 2014 à Nouméa. En novembre au cours d'un festival dans le village de Thio un monologue "Nostalgie" que j'ai écrit sur commande de la compagnie théâtrale "Les Artgonautes" sera joué par le comédien/conteur Sylvain Lorgnier
En 2015, Lecture de mon texte "Allāhu ākbar", (Dieu est le plus grand), pour la soirée "Paroles Libres" à la maison du livre de Nouvelle-Calédonie en soutien à la liberté d'expression suite à l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo.
Publication d'un roman, une fiction, "3 minutes avec la fin du monde" aux éditions Humanis
En 2016, Je participe à l'écriture d'un spectacle "Paroles de Thio" pour la compagnie Les Artgonautes du Pacifique. Ce spectacle joué à de nombreuses occasions a été fortement plébiscité. Je suis très fier d'en être le coauteur. (voir page sur l'événement)
Direction Artistique : Sylvain Lorgnier
Mise en scène : Nordine Hassani (son site)
Comédiens : Maité Siwéné, Erwan Botrel, Siman Wenethem
Ecrivains : Fly, Joël Paul, Denis Pourawa, Maité Siwéné, Erwan Botrel, Kevin Rolland ; Sylvain Lorgnier
Enquêteurs : Sylvain Lorgnier, Igor Deseneux
Recherches documentaire : Sylvain Lorgnier, Jean Pascal Roullet-Audy
En 2017, invitation par l’association lire en Polynésie pour le salon de Papeete comme blogueur littéraire et auteur pour deux interventions sur le paepae du centre culturel pour présenter l’activité de blogging et présenter le roman Les Moustaches de Tigre
Depuis 2017, participation dans de nombreux ouvrages collectifs, les Sillages de l'AENC, 2018,2019,2020 pour les SILO, Les recueils de nouvelles Edilivre Chroniques Insulaires 219,2020 (paroles de Nouvelle-Calédonie) et le Chaudron de Nick chez Ecrire en Océanie 2020, en attente pour 2021 Lénine est mort dans la région des Grands Lacs chez IWACU (Burundi)