Escales en Polynésie par Lamazou père et fille

Publié le par ecrivainducaillou.over-blog.com

Escales en Polynésie par Lamazou père et fille

4 200  XPF sur le site Au Vent des Îles

D’îles en archipels polynésiens, Titouan Lamazou et sa fille Zoé révèlent une fresque vibrante, toute en couleurs, sensibilité et humanité.

D’île en île, Titouan Lamazou dessine une fresque vibrante, à la fois réaliste et onirique, du pays où il a choisi de poser son sac après quarante ans d’errance : la Polynésie. Dans ce coin du monde qui ressemble au paradis, il cherche un havre impossible où les êtres humains se souviendraient de leur lien essentiel au Vivant. Son trait précis, à même de saisir une âme, et sa quête de diversité révèlent toute la complexité de l’océan où il s’attarde aujourd’hui.

Sa fille, Zoé, le suit dans ce voyage. Elle fait émerger la parole de ceux et celles dont Titouan fait le portrait. Ces voix des archipels témoignent d’une très ancienne relation à la terre, à la mer et au ciel, réinventée face à une colonisation aux multiples visages. Père et fille nous convient à une odyssée au portant à travers cinq archipels et leurs myriades d’îles, semées sur la houle Pacifique comme autant d’astres dans le ciel des navigateurs : Marquises, Tuamotu, Gambier, îles de la Société et îles Australes. Une chatoyante mosaïque de paysages contraires et de personnages aux destins romanesques. Une traversée inspirante et salutaire aux confins d’un monde en quête de sens.

Lire un extrait en suivant ce lien (C’est magnifique)

- UNE AFFAIRE DE FAMILLE – (Source Zoé sur FB de l’éditeur)

Depuis trois ou quatre ans, on me pose souvent cette question :

« Alors, c’est pas trop difficile de travailler avec son père ? »

Ma mère, qui a le sens de la répartie, se marre en haussant les épaules et me souffle une réponse à dégainer aux curieux légitimes : « Vous ne penseriez même pas à demander ça à votre boulanger, artisan de père en fils dans la même boulangerie depuis 1956… »

C’est vrai. Mais en général, je me contente de dire que non, ça n’est pas difficile de travailler avec mon père, bien au contraire. Et que sinon je ne le ferais pas.

En fait, notre collaboration dure en pointillés depuis environ vingt ans. Elle a sans doute commencé sans que nous ne nous en apercevions, alors que j’étais une ado vernie et que, le rejoignant le temps de vacances scolaires dans quelque bout du monde, je m’asseyais à côté de lui pour dessiner tandis qu’il réalisait ses Carnets de voyages – ceux qui l’ont consacré en artiste populaire, dans les années 1990.

Depuis, aux voyages d’agrément je préfère les reportages. J’aime arpenter les territoires qui me sont inconnus avec une mission en bandoulière : un bouquin à écrire, un film à réaliser. De la même manière, je ne suis jamais amie plus dévouée que lorsque je peux travailler avec mes proches ou ma famille. Il n’y a là aucun mystère. Les solitaires qui comme moi connaissent la joie de cheminer en équipe le savent, chaque nouvelle création est une aventure, enrichissant d’une complexité subtile les liens de l’amitié sincère. Travailler avec Titouan relève de ce même engagement fait d’enthousiasme réciproque et de diplomatie. Et puis, le temps du « projet » n’est jamais assez long pour laisser s’installer autre chose que cette complicité forgée dans la besogne. Quand l’ouvrage est achevé, un autre est à imaginer, seule ou avec d’autres fidèles acolytes. Il sera toujours temps de collaborer encore ensemble.

J’ajoute que travailler avec Titouan, c’est rejoindre un équipage. Le dernier était composé de très belles âmes : José Lamazou (suivi de production), Gwen Le Bras (photo et réalisation vidéo), Julianne Cordes (conception graphique et réalisation), Alexis Lambotte et Serge L’Estimé (infographie et photogravure), Sabine Beaufils Fievez (transcription), Frédéric Torrente (conseil scientifique), Christian Robert et Lucile Bambridge (éditions Au Vent des îles), Jasmine Badr (relecture et correction).

Il y a aussi bien sûr les rencontres avec les 48 personnes dont j’ai retranscrit la parole dans les pages de notre livre, et tous ceux.celles dont nous avons eu la chance inouïe de croiser la route dans cinq archipels de cette chatoyante Polynésie qu’on appelle « française ».

Voilà, avec mon paternel, nous co-signons Escales en Polynésie. Et j’en suis très fière.

 

Rochefort Pacifique : Le territoire Wallis & Futuna, le pays à l’honneur de cette 15ème édition.

Cette 15ème édition présente 18 films, 9 livres, visite 9 pays ou territoires du Pacifique et reçoit 37 invités. Festival Rochefort Pacifique c’est 5 000 à 6 000 entrées sur 5 jours.

Titouan Lamazou, parrain de l’édition 2019, revient à Rochefort le mercredi 6 octobre à l’occasion d’une tournée en métropole de présentation de son nouvel ouvrage  Escales en Polynésie, édité aux éditions Au vent des îles. Il sera reçu l’après-midi par la librairie l’arbre à mots pour une séance de dédicaces.

L'artiste dans son atelier ! Une photo de Christian Robert

 

Escales en Polynésie par Lamazou père et fille

Publié dans Ecrivain du Pacifique

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