Stéphane Moysan a fait son trou dans le livre jeunesse local, ses albums se vendent bien, ils sont bien écrits et admirablement bien illustrés. Bravo à lui ! Comme on dit sur le Caillou. JP
Un pêcheur vivait simplement sur sa petite île dorée. Un jour, pour attraper un poulpe, il accroche une canne à sucre au bout de sa ligne, s’assied par terre et attend.
Intrigué, un rat s’approche du pêcheur et lui propose un marché : « Laisse-moi croquer dans cette canne et je te dirai comment chasser le poulpe… et si tu m’écoutes jusqu’au bout, je ferai de toi le plus riche des hommes. »
Le pêcheur écoutera-t-il les conseils de ce rat à la langue bien pendue ?
Une fable écologique, malicieuse et salée… à croquer sans modération !
Photo page classée du Salon International du Livre Océanien
Les organisateurs semblent adorer la mascotte. Le céphalopode est cajolé vérifiant le proverbe : "Le Poulpe, pour l'attendrir, il faut lui taper dessus." JP
Elle ne tardera pas à s’emparer de vous, lecteurs en tous genre #SILO2018 #SalonInternationalDuLivreOceanien (Source du SILO 2018)
Le Collège de France, institution parisienne vouée à la recherche et son enseignement, a annoncé mercredi la création d’une chaire « Mondes francophones », vouée à servir de « tribune » aux intellectuels parlant français de par le monde, avec comme titulaire l’écrivaine haïtienne Yanick Lahens.
« Ce n’est pas une chaire sur la Francophonie mais une chaire où des gens qui pensent et écrivent en français trouvent l’hospitalité chez nous », a déclaré Alain Prochiantz, administrateur du Collège de France, en annonçant la création de cette nouvelle discipline d’enseignement. Le Collège de France, né en 1530, veut « donner une tribune et un nouvel espace d’enseignement et de recherche aux intellectuels et scientifiques majeurs des pays francophones », a-t-il expliqué.
L’institut public, voué à la recherche et son enseignement dans tous les domaines des sciences et des arts, entend également « dépasser les débats » sur la francophonie. « Il peut y avoir des contradictions sur l’idée dont on (la) conçoit », a admis M. Prochiantz, alors que des voix se sont récemment élevées pour exiger une francophonie plus africaine. Le président français Emmanuel Macron avait à ce titre lancé, le 20 mars, une francophonie qu’il a voulue « décentrée » de la France et faisant la part belle à l’Afrique, berceau de l’actuelle expansion de la langue française.
Le président avait appelé à la création de chaires francophones dans les instituts d’enseignement. « Nous répondons à cette incitation », a reconnu l’écrivain français Antoine Compagnon, professeur du Collège qui a porté la création de la chaire. D’autres chaires pourraient se créer sous peu, notamment à l’Académie royale de Belgique et à l’Université d’Aix-Marseille (France), a souligné Jean-Paul de Gaudemar, recteur de l’Agence universitaire francophone (AUF), partenaire du Collège dans la création de la chaire.
L’écrivaine haïtienne Yanick Lahens, prix Femina en 2014 pour « Bain de lune », a été élue titulaire et prononcera, le 21 mars 2019 en pleine Semaine de la francophonie sa « leçon inaugurale » qui, traditionnellement, ouvre un cours au Collège. Yanick Lahens a « une expérience solide de l’enseignement, notamment à l’Université d’Etat de Haïti, et peut parler au public très abondant qu’elle aura ici », a souligné M. Compagnon. Les cours du Collège, très suivis sur place, sont également disponibles sur le site de l’institution, pionnier de l’enseignement à distance avec 4 millions de téléchargements par an.
Mme Lahens donnera un cours sur la littérature haïtienne. « Je voudrais montrer sa pluralité… Je trouve anormal qu’un jeune Haïtien en sache davantage sur l’Histoire de la France qu’un Français n’en sait sur Haïti », a souligné la romancière dans une courte vidéo.
« Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? » Telle est, le 4 novembre 2018, la question officiellement posée aux habitants de l’archipel, appelés aux urnes pour se prononcer sur leur avenir.
Complexe, fascinante et pourtant largement méconnue, l’histoire de ces territoires si éloignés de la métropole est indispensable pour comprendre la situation actuelle, aboutissement de plusieurs décennies de conflits et de malentendus.
De l’arrivée des civilisations austronésiennes, il y a trois mille ans, aux « années de cendre » et au drame d’Ouvéa en 1988, en passant par les terribles épidémies du XVIIIe siècle, les missions d’évangélisation, l’implantation du bagne et l’exploitation du nickel, Frédéric Angleviel retrace l’évolution de cette terre qui fut, avec l’Algérie, la deuxième colonie de peuplement de l’Empire français.
PS : Frédéric Angleviel en photographie au salon de la bande dessinée à Boulouparis avec Serge Diandanu un invité venu d'Afrique. JP
Une version pour les anglophones est disponible ainsi qu’une édition du GRHOC papier. Avec l’éditeur Lulu.com un Ebook pour l’international aussi sur Amazon pour toucher l’Amérique du Nord.
A book was missing about New Caledonia, a general book in english language - accessible to all audiences - studying the 3200 years of human history, since the arrival of Austronesian until today. This analysis combines a detailed chronological presentation with thematic approaches. This book is organized in three main parts:
Time before yesterday evokes the settlement of Austronesians, their progressive transformation into Kanak and the first contacts with the Western World (1100 BC - 1853 AD).
Yesterday was the time of colonization and its constrasting achievements that must be considered in the international, national and regional context of the time (1853-1945).
Finally, an important part is given to the contemporary history of New Caledonia
(1945-2018), because the history of the present time gives keys to the futures evolutions.
Le domaine du château Hagen de la Vallée-des-Colons fête ses 160 ans.
A travers une cinquantaine de photographies, cette exposition retrace l’histoire de ce lieu historique jusqu’au 26 août. Il y a déjà eu des expositions de ce type, mais celle-là est particulièrement réussie. Un grand soin a été apporté par le régisseur pour mettre en valeur ce patrimoine très apprécié des Calédoniens. Pour l’occasion ce Week-end c’est la fête, diverses animations sont proposées. L’atelier de marionnettes a fait un tabac cet après-midi et ce soir à 18h00 la pièce irrévérencieuse de l’humoriste Myriam Sarg Que du Bonheur sera jouée et c’est gratuit !
Préface de Aline Mori dans la collection Lettres du Pacifique chez L’Harmattan
Aline en fêtant la sortie d'Atlantides
Les amis de la poésie en Nouvelle-Calédonie sont nombreux et talentueux après Atlantides, une sorte d'exploration initiatique par la poésie, Sylvie Coquillard récidive avec L’Âmes des Ecorces, un recueil alléchant avec ce titre qui donne envie de le lire. De plus, préfacé par Aline Mori, une égérie de la poésie locale, poétesse jusqu’au bout des ongles, c’est la beauté en poésie associée pour le plaisir des lecteurs. Joël PAUL
Après l'éparpillement et le désordre salutaire qu'instaurait Au bord d'Elle, la plongée au cœur des ténèbres des Atlantides qui promettait une renaissance vers la lumière, l'Âme des écorces signe cette pleine mise au clair grâce à laquelle les blessures intérieures peuvent être identifiées. Dès lors, réparation, réconciliation avec toutes les parts de soi se vivent à plein. D'un poème à l'autre, l'Âme des écorces ouvre à l'individu dans sa singularité autant qu'à un collectif dans sa réalité universelle. Réconciliation avec soi-même et réconciliation de toute une communauté sont ici indissociables.
Marc Le Chélard Le Studio pour la photo
Née en France, Sylvie COQUILLARD arrive en Nouvelle-Calédonie en 1973 où elle vit encore actuellement. Passionnée de littérature, elle écrit depuis l'âge de neuf ans. Après avoir été professeur de Lettres en brousse, puis à Nouméa, elle compose à présent nouvelles et recueils puisant son inspiration dans son vécu insulaire comme dans ses références à sa terre d'origine. Son premier recueil, "Au bord d'Elle" a été publié en 2013. "Atlantides" paraît en 2017. "L'Âme des écorces" ainsi que le précédent recueil (Atlantides) sont édités chez L'Harmattan.
Le 4ème de couverture du nouveau recueil L'Âme des écorces a été réalisé avec Marc Le Chélard Le Studio pour la photo et une participation active et sponsoring de Christiane Lavanoux Christiane Lavanoux - IGA - I Game Attitude, bijou signé Alitcho Glm.
Christiane Lavanoux : "Ce teint si lumineux... A l'image de ton œuvre où par effet de miroir, on se retourne sur soi, sur l'autre... Une superbe aventure humaine qui traverse toutes les pages écrites, de la première rature au dernier mot ciselé".
Pour illustrer cet article poésie au féminin j’ai découvert ce poème que j’aime beaucoup de MME CAROLINE OLIVIER. JP
LE SECRET.
Vous n’avez rien compris à ce cœur qui vous aime,
Et qui tremble d’oser se deviner lui-même,
Rien à ce cœur qui doit souffrir.
Oh ! quand donc viendra l’heure et triste et solennelle,
Où l’ange de la mort me couvrant de son aile
M’annoncera qu’il faut mourir !
Ce n’est pas que la vie ait pour moi tant de larmes,
Que ses fleurs soient déjà sans parfums et sans charmes,
Et ses fruits, amers ou sans goût.
De fleurs, de fruits la route au loin semble bordée ;
En xârâgurè, langue de la côte Est, de la région de Borindi-Thio, située dans la province Sud, tara signifie « regarder », mais aussi « garder », et moin « la maison ». Au sens large, on peut traduire par « garder le clan » ; on peut garder son clan de plusieurs façons, par exemple en maintenant vivante sa langue, en particulier lorsque cette langue, le xârâgurè, est en train de mourir.
Ce livre est écrit pour les peuples autochtones, peuples sans écriture, peuples colonisés, parfois exterminés, rencontrés au cours de nombreux voyages.
Peuple autochtone de la Nouvelle-Calédonie – découverte en 1774, colonie française en 1853, bagne en 1863 – les Kanak connaissent un échec scolaire dramatique. Ainsi, en 1977, alors qu’ils représentent 41,72 % d’une population de 133 233 habitants, ils ne sont que 5,80% des 241 bacheliers. Par ailleurs, sous la colonisation, la découverte du nickel (3e réserve mondiale, exploitation à ciel ouvert) a permis un essor économique prodigieux dont le peuple kanak est exclu jusqu’aux accords de Matignon signés en 1988. Ce sont deux des causes du climat social alarmant que l'on connaît ces dernières années, notamment en 2009.
Dans sa thèse de doctorat ès lettres et sciences humaines soutenue en 1990, Les Mélanésiens de la Nouvelle-Calédonie et le système scolaire français. Propositions pour un enseignement et une pédagogie du français langue seconde, l’auteure montre que la cause profonde de l’échec des Océaniens, dont les Mélanésiens, à l’école française est le passage de leur langue maternelle non écrite à une langue d’enseignement écrite, c’est-à-dire le passage d’une civilisation à tradition orale à une civilisation à tradition écrite. L’application positive des propositions de la thèse dans une école maternelle à Thio, pendant deux années scolaires, en 1997 et 1998, permet d’affirmer que le plurilinguisme et le pluriculturalisme précoces, équilibrés, sont possibles avec une langue maternelle à tradition orale, le français langue seconde adapté à la tradition orale, et l’anglais sous forme de comptines. Enfin, quel que soit le choix du peuple calédonien lors du scrutin d’autodétermination du 4 novembre 2018, à côté des 28 langues d’enseignement et de culture kanak, la langue française demeurera le lien sociolinguistique fédérateur de toutes les ethnies de la Nouvelle-Calédonie.
La langue maternelle de TRẦN Ngọc-Anh est le vietnamien, langue monosyllabique à six tons, qui a façonné son style en français et sa perception du monde marquée par les occupations, colonisations et guerres coloniales successives de son pays. Elle a enseigné en France, ensuite en Nouvelle-Calédonie en qualité d’institutrice, puis de professeur d’anglais, enfin de maître de conférences en sciences du langage à l’université de la Nouvelle-Calédonie où, en 2000, elle a été nommée responsable de la filière Langues et cultures régionales, en l’occurrence Langues et culture kanak. De 1982 à 2005, elle a donné des cours de Français Langue Etrangère et Français Langue Seconde, et des conférences sur Didactique du FLE-FLS, Sociolinguistique vietnamienne et mélanésienne, ainsi que sur Identité culturelle et politique linguistique : le cas de la Nouvelle-Calédonie au Vietnam, en Europe, au Canada et aux Etats-Unis, notamment en Californie.
La collection « Portes océanes »
Cette collection est dirigée par Frédéric Angleviel, Professeur des universités en histoire et Paul Magulue Fizin, docteur en histoire.
01. Angleviel Frédéric : Histoire de la Nouvelle-Calédonie. Nouvelles approches, nouveaux objets, 2005.
02. Faessel Sonia : Vision des îles : Tahiti et l’imaginaire européen. Du mythe à son exploitation littéraire (XVIIIe-XXe siècles), 2006.
03. Moyrand Alain : Droit institutionnel de la Polynésie française, 2007.
04. Chatti Mounira, Clinchamps Nicolas et Vigier Stéphanie (dir.) : Pouvoir(s) et politique(s) en Océanie – Actes du XIXe colloque CORAIL, 2007.
05. Al Wardi Sémir : Tahiti Nui ou les dérives de l’autonomie, 2008.
06. Angleviel Frédéric (dir.) : Chants pour l’au-delà des mers. Mélanges en l’honneur du professeur Jean Martin, 2008.
07. Carteron Benoît : Identités culturelles et sentiment d’appartenance en Nouvelle-Calédonie, 2008.
08. Angleviel Frédéric et Lebigre Jean-Michel (dir.) : De la Nouvelle-Calédonie au Pacifique, 2009.
09. Dumas Pascal et Lebigre Jean-Michel (dir.) : La Brousse, représentations et enjeux, 2010.
10. Debene Marc et Pastorel Jean-Paul (dir.) : La « loi du pays » en Polynésie française, 2011.
11. Poirine Bernard : Tahiti : une économie sous serre, 2011.
12. Pechberty Dominique : Vie quotidienne aux îles Marquises, 2011.
13. Pechberty Dominique : Récits de missionnaires aux îles Marquises, 2011.
14. Maresca Pierre : L’Exception calédonienne, 2011.
15. Cartacheff Nathalie : La vie quotidienne à Maré au temps des Vieux, 2012.
16. Bertram Robert : La bipolarisation politique de la Nouvelle-Calédonie depuis 1975, 2012.
17. Moyrand Alain : Droit institutionnel et statutaire de la Polynésie française, 2012.
18. Angleviel Frédéric (dir) : Les outre-mers français, Actualités et Études, 2012.
33. Chardon-Isch Nicole : Histoires de la Tamoa, 2016.
34. Claire Colombel-Teuira, Véronique Fillol et Stéphanie Geneix-Rabault : Littéracies en Océanie : enjeux et pratiques, 2016.
35. Roux Jean-Claude & Shekleton Max (éditeurs) : Les souvenirs du colon Edmond Caillard aux Nouvelles-Hébrides (Vanuatu), 2016.
36. Monconduit Daniel : Anthropologie du silence polynésien, 2017.
37. Rosada Alexandre : Simon Loueckhote. Ma vérité. Entretiens, 2017.
38. Joël Paul : Les Moustaches de Tigre, 2017.
PS : Ce livre sera bientôt disponible en librairie à Nouméa. Pour le reste du monde, il est déja référencé dans certaines librairies de métropole et chez l'Haramattan, c'est en cours.
Plein Phare de Firmin MUSSARD causerie et représentation à la librairie Calédo Livres
Plein phare, une pièce de théâtre tout public de la Compagnie de l'Archipel sur l'histoire du phare, avec un texte Firmin Mussard, mise en scène Dominique Jean était une commande du Musée Maritime. Valérie Vattier, la directrice du musée maritime, étant l’auteur d’un livre primé à Ouessant sur cet édifice calédonien emblème du pays avec le cagou, a piloté cette opération. La pièce a été un succès, quoique le nombre de représentations aient été diminué suite aux événements de novembre 2015 à Paris. Pour ne pas perdre ce beau texte, l’auteur Firmin Mussard l’a publié avec l’aide de l’association Ecrie en Océanie dirigée par Nicole Isch. Une sympathique présentation a eu lieu hier mercredi 25 juillet à la librairie Calédo Livres. Firmin avait renfilé ses habits de Stanislas Bertin et Nicolas Kurtovitch ceux de Léonce Raynauld qui a dû se retourner dans sa tombe avec son nouveau look. Ils ont joué la comédie comme de vrais comédiens pour le plaisir du public de la causerie. Le livre est en vente à la librairie Calédo Livres et comme les ouvrages de l’association EEO sont les moins chers de la place. Alors n’hésitez pas à entrer dans cette librairie calédonienne.
Présentation de Plein Phare, Firmin MUSSARD par Nicole Isch
Firmin Mussard nous invite à une remontée dans le temps et une exploration de l’histoire, comme il l’a fait jadis avec une autre pièce, Nocturne, également éditée chez Ecrire en Océanie.
Il y a deux temps dans la pièce.
Le temps passé de l’histoire et le temps présent de la pièce.
Le 15 novembre 1865, sous le gouverneur Guillain a eu lieu l’inauguration en grande pompe du phare Amédée ; c’est cet événement que le conférencier, protagoniste d’ouverture, va évoquer de manière progressive, au fil des scènes, où seront convoqués les acteurs de l’Histoire.
C’est un texte polémique, parfois sarcastique, un texte humoristique avec la joute verbale des ingénieurs cuistres et pédants, ou avec les portraits des candidats hauts en couleurs, ou bien encore les extravagances de langage à grand renfort de passés simples, de subjonctifs imparfaits ou d’expressions surannées ; c’est un texte historique sur la genèse du phare et ses aléas, une fresque sociale drôle avec le recrutement truculent d’un maître-phare et de cinq gardiens. Enfin c’est un texte engagé, qui dénonce la politique d’exploitation à visée touristique, au mépris de l’écologie.
Des techniques théâtrales habiles permettent de faire avancer l’action :
- La querelle entre les ingénieurs Eiffel et Léonce Raynaud montrent les prises de position, les choix architecturaux et esthétiques, une tentative de rétablir la vérité historique
- L’intervention de l’ingénieur Bertin retrace la genèse du phare, le climat, l’atmosphère coloniale et ses clichés, son mépris envers les Indigènes
- Les portraits des candidats, recruteurs et initiateurs du projet campent des types humains drôles et attachants au langage évocateur, dans des situations de vaudeville
- Les sorties de scène contiennent des éléments annonçant l’arrivée du prochain personnage
Cette fantaisie théâtrale, comme l’appelle Firmin Mussard, renferme à la fois un plaidoyer en faveur du respect du phare et du patrimoine environnemental, un réquisitoire contre la bêtise coloniale, contre les dérives du tourisme, un pamphlet anticlérical, un clin d’œil à des types humains contrastés par la saveur des portraits retracés, une fresque sociale et historique condensée en un acte et 12 scènes. Cette pièce, qui est un bel hommage à un monument du terroir s’inscrit bien dans les nouveaux domaines préconisés par l’Education nationale et peut s’étudier dès la classe de 4ème. En effet informer, dénoncer les travers de la société, observer comment l’individu et le pouvoir agissent dans la cité, comment les rêves et les progrès scientifiques influencent l’espace, sont des pistes explorées dans la pièce, porteuse de sens pour la réflexion à l’école. Ce n’est pas un hasard si maint élève de 3ème choisit le phare Amédée comme sujet de l’épreuve orale d’histoire des arts au Brevet des collèges. Voilà une pièce qui les éclairera !
Souhaitons un heureux chemin d’école à Plein phare !
Ouvrage réalisé sous la direction de Claude PAYRI, directrice de recherche (UMR ENTROPIE) et Catherine SABINOT, ethnoécologue (UMR ESPACE-DEV)
Associant des chercheurs de diverses disciplines (sciences de la nature, sciences humaines et sociales) et des acteurs en charge de la gestion des récifs et lagons néocalédoniens, cet ouvrage présente l’état des connaissances les plus actuelles sur ces espaces. Il permet d’appréhender l’extraordinaire diversité de ces milieux en lien avec l’histoire de l’environnement marin, ainsi que la complexité des relations entre les différents organismes qui les composent. Il accorde également une large place à la manière dont ces écosystèmes offrent aux populations des ressources essentielles et constituent l’un des socles de la culture kanak. Enfin, il interroge la capacité de résilience de ces milieux très vulnérables face aux changements environnementaux globaux et présente les dispositifs mis en place pour leur protection.
Rédigé dans un style accessible à tous et très richement illustré, cet ouvrage s’adresse à tout lecteur intéressé par ce patrimoine exceptionnel et, au-delà, il sensibilisera le large public aux enjeux de conservation de la biodiversité, de l’environnement et des cultures. (Source province Sud)
Avec 40 000 km2 de récifs et de lagons et plus de 15 000 espèces, la Nouvelle-Calédonie abrite la deuxième plus grande barrière corallienne du monde. À l’heure où les récifs coralliens figurent parmi les écosystèmes les plus menacés de la planète, face aux activités humaines, au réchauffement climatique et à l’acidification des océans, il est devenu impératif de préserver cet exceptionnel héritage environnemental et culturel inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco. Notre beau lagon a été présenté dans un film sur les récifs coralliens et débat avec Laurent VIGLIOLA, biologiste marin (UMR ENTROPIE) le 26 juin dernier à la province sud.
La remise des prix du concours Nana Coco 2018 a été le temps fort de la journée.
Avec la participation des élèves venus nombreux, accompagnés de Mme DESEEZ, professeure de lettres-histoire au Lycée professionnel commercial et hôtelier Auguste Escoffier, et son mignon toutou. Ce concours a eu beaucoup de succès dans les collèges du Mont Dore. Le jury a eu beaucoup de mal pour désigner les lauréats. Les textes ont été lus par les élèves devant un public de connaisseurs puisqu’une douzaine d’écrivains calédoniens était présent. Tous ont salué cette production littéraire de qualité.
Nicole Isch présidente de l’association Ecrire en Océanie et Claudine Jacques la présidente d’honneur ont récompensé les lauréats. Nicolas Kurtovitch président de la MLNC a clôturé cette remise de prix par un petit discours pour féliciter et encourager les auteurs en herbe à persévérer dans l’écriture et à lire les auteurs calédoniens, qui se sont ensuite présentés à tour de rôle. Avec les lectures de contes pour enfants, l’exposition des peintres, les ateliers slam de Simane Wenethemet les démonstrations de Pilate et danses wallisiennes entrecoupés d’un repas gargantuesque préparé par le chef du restaurant l’Envergure dans ce cadre magnifique au dessus du marche du Mont Dore, l’événement a été réussite pour les participants mais le public a répondu timidement au rendez-vous. C’était pourtant jour de marché !
PS : la vice-présidence d’EEO est assurée par Macate Wenehoua. Il a grandement participé l’animation de cette journée. C’est un boute-en-train Macatte quand il veut.
Textes sélectionnés
Nana Coco et le requin affamé Ariioehau Vaiana prix humour
Nana Coco et le fils d'Huguette Atua Nîcolas prix Claudine Jacques
Nana Coco et la drôle de vieille dame Digoué Vayana
Nana Coco et le bébé cerf Matikarai Ataata
Nana Coco et les cailloux tabous Larissa Nateawe Micheline
Nana Coco et les mangeurs de fruits de Pougin Marie-Ashley
Nana Coco et le mangeur de roussettes Taine Françoise
Nana Coco et l'œil du cyclone Uparu Ketsia
Nana Coco et le tricot tout blanc Naser Vaïa
1er prix Nana Coco et l’oeil du cyclone Uparu Ketsia
2ème prix Nana Coco et les cailloux tabous de Larissa Neateawe Micheline
3ème prix Nana Coco et le requin affamé d’Ariioehau Vaiana
Prix spécial Claudine Jacques
Nana Coco et le fils d’Huguette. Atua Nicolas
Le premier prix adulte
Frédéric Angleviel
(Ce prix sera attribué ultérieurement le lauréat étant empêché)