La grande évasion au temps du bagne de Nouvelle-Calédonie de Michel Soulard et Alain Brianchon

Publié le par ecrivainducaillou.over-blog.com

Mercredi 5 décembre 2018 à 18h

Causerie avec Michel Soulard et Alain Brianchon

 à la librairie Calédo Livres

 

Michel Soulard et Alain Brianchon présentent les textes d’Achille Ballière, évadé du bagne de Nouvelle-Calédonie avec Henri Rochefort. Ils ont collaboré pour croiser les différentes versions de l’auteur et les enrichir de nombreuses notes, d’annexes et d’illustrations. Cette édition comparée (texte intégral) est également publiée dans la même collection sous forme d’extraits choisis.

Ci-dessous un article de mon blog sur cet ouvrage du mois d'août. JP

Un gros pavé qui sera prochainement réédité en format light, moins épais. La version intégrale est disponible en librairie à Nouméa chez Calédo Livres. Ce livre sera présent sur le stand histoire de SILO 2018 où les ouvrages traitants d’histoire seront à l’honneur, dit-on. Les deux auteurs sont des amis et une partie du titre la Grande Evasion me rappelle le film qui relate la Seconde Guerre mondiale, et l’épisode où des aviateurs britanniques, canadiens, australiens, polonais et américains qui ont essayé de s'évader, du camp de prisonniers de la Luftwaffe (Stalag Luft III) à Sagan dans la province de Basse Silésie, à l’est du Stalag VIII C où mon grand-père était prisonnier. Ce sont les prisonniers de ce camp qui ont construit cet extension pour les aviateurs et comme mon grand-père était menuisier-ébéniste... Rien à voir avec Hachille Ballière mais quand on parle de prison et d’évasion, c’est plus fort que moi j’évoque mon aïeul, le breton têtu, que les Russes ont gardé plus d’un an après la guerre. JP

Présentation du livre par l’éditeur :

En 1880, peu avant sa mort, le célèbre peintre Édouard Manet brosse un tableau illustrant l'évasion de Rochefort (voir couverture). Cette affaire rocambolesque d'un groupe de déportés politiques ayant réussi à s'enfuir de Nouvelle-Calédonie, en passant par l'Australie, eut un énorme retentissement en Métropole.

Rochefort n'était pas seul à bord de la barque qui lui permit de quitter la presqu'île de Ducos : Achille Ballière, un autre déporté de la Commune de Paris, faisait partie de cette aventure qu'il a minutieusement retranscrite dans son carnet personnel avant de la publier sous plusieurs versions.

Michel Soulard et Alain Brianchon ont collaboré pour croiser ces versions et les enrichir de nombreuses notes, d'annexes et d'illustrations.

Editeur : Editions Humanis (31 juillet 2018)

Le présent ouvrage comporte le texte intégral de cette édition comparée qui est également publiée dans la même collection sous forme d'extraits choisis.

Achille Ballière dans wikipédia

Achille Ballière, né le 17 octobre 1840 à Sannerville dans le Calvados, décédé en 1905, est un déporté de la Commune de Paris. Architecte, il fut ensuite candidat boulangiste aux élections.

Biographie : Il se destine à une carrière d'architecte pour laquelle il suit des cours et rentre à l'école des Beaux Arts. Il participe notamment aux travaux du dôme des invalides. Franc-maçon, il est aussi républicain et participe à la guerre de 1870. Au cours de la Commune de Paris qu'il rallie tardivement, il soutient la tentative de médiation franc-maçonne en suivant la manifestation du 29 avril 1871. Arrêté chez lui le 18 juin 1871, il est condamné le 7 novembre 1871 à la déportation simple. Il est donc incarcéré au camp de Satory, au fort d'Issy, puis arrive au Fort Boyard et enfin à Saint-Martin-de-Ré.

Il est embarqué sur l'Orne en janvier 1873 et rejoint l'Île des Pins, lieu d'affectation des déportés simples. Ballière est autorisé à rejoindre Nouméa le 19 octobre 1874 où il trouve une place de comptable auprès d'un marchand de bois. Il travaille également à un projet de théâtre pour Nouméa. Le 20 mars 1874, il s'évade de Nouméa avec les déportés simples François Jourde et Charles Bastien ainsi que les déportés en enceinte fortifiée Henri Rochefort, Olivier Pain et Paschal Grousset.

Ayant atteint l'Australie, il laisse partir ses compagnons préférant attendre l'exposition intercoloniale de Sydney où son projet de théâtre pour Nouméa doit être présenté. Il rejoint alors Melbourne où il attend de pouvoir rejoindre l'Angleterre qu'il atteint le 30 juillet.

Après l'amnistie, il peut rentrer en France et reprendre son travail d'architecte qui le conduit entre autres à devenir l'architecte de la ville de Thiers.

Dessiné initialement par Jean Taragnat avec l’aide probable de l’architecte Achille Ballière, le plan et la façade du château Hagen reprennent de nombreux éléments de la tradition architecturale classique française.

Alain Brianchon. Il a déjà ébloui le public par son érudition à la librairie Calédo Livres pour nous parler du Tapa et du volumineux et savant livre sur ce sujet qu’il présentera au SILO 2018 à l’ADCK.

Collectionneur et galeriste, c’est un spécialiste en tapa océaniens. Il est aussi féru d’histoire d’où sa collaboration à l’écriture de ce livre d’histoire calédonienne.

Voir aussi un article sur le Tapa

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