Ancien enseignant avec en parallèle la création de sketches et des chansons satiriques qui resteront dans la mémoire calédonienne.
Les histoires de François Ollivaud occupent 80% du livre Fin Kalolo. Ceci explique probablement pourquoi son nom et son portrait apparaissent deux fois plus grand que ceux de Jean Vanmai sur la couverture.
Cet ouvrage a été édité en 2007 par les « Editions de l’Océanie », de Jean Vanmai. Je ne suis pas certain qu'il reste des exemplaires en librairie mais peut-être !
Tata François, mes condoléances à la famille Ollivaud et Chenais. Joël
Didier Poidyaliwane a œuvré pour la culture et le patrimoine Calédonien en tant que Ministre en charge de la culture de 2017 à 2021. La photo ci-dessus est du SILO 2020, il avait fait un beau discours. Je présente mes condoléances à sa famille. Joël PAUL
Ce samedi matin j’ai fait un petit tour pour admirer la dextérité de mon cavalier de petit-fils avec le plaisir de revoir Adeline une amie de longue date dévouée à la cause du cheval depuis longtemps sur le Caillou. Le matin elle s’occupe des grands et l’après-midi dans la "carrière shetland" elle s’occupe avec amour des petits. Adeline est une cavalière émérite. Elle ne sait plus où mettre ses trophées qu’elle a gagnés en compétition. C’est vraiment un plaisir de la retrouver. Petite confidence, ses filles sont aussi douées qu’elle. Le cheval elles l’ont dans la peau !
Le cheval en Nouvelle-Calédonie fait partie de la vie des Calédoniens voir la vidéo en fin d’article. Les deux photographes Nicolas Petit et Claude Beaudemoulin ont choisi de raconter dans « Le Cheval en Nouvelle-Calédonie » dans un magnifique ouvrage.
Guide touristique annuel, avec des informations générales et pratiques, une partie "encyclopédique", et un tour de Calédonie présentant toutes les communes de NC sur FB aussi
Ce n’est pas un hasard que ces deux ouvrages soient en tête des ventes. Ils ont été récompensés par un prix Popaï au Salon international du Livre Océanien 2020. Ici comme ailleurs, les prix littéraires boostent les ventes. C’est amplement mérité, Le Mémorial, un monument, le travail d’une vie en deux volumes est incontournable. Calédonia Blues, des portraits de femmes d’une auteure au sommet de son art, Claudine est capable de voir ce qui se passe dans les foyers qu’elle épie comme une petite souris pour se faire témoin invisible des non-dits, des drames, des douleurs. Claudine Jacques peut restituer dans ses nouvelles des scènes plus vraies que nature.
Ces deux ouvrages ont posé pour la photo devant mon sapin avant de retourner dans ma bibliothèque où, ils sont en bonne place. Encore bravo ces amis auteurs calédoniens. JP
Ce livre ne doit pas encore être disponible en Nouvelle-Calédonie
Des points de vue, une vision d’intellectuels qui peut permettre de mieux comprendre, de se rapprocher les uns des autres peut-être ? Je viens de découvrir ce livre mais pas encore lu grâce au tweet de notre amie Jenny Briffa. Il faut lire surtout la tribune parue dans Le Monde, co-signée par Louis Lagarde, Emmanuel Tjibaou et Jean-Marie Wadrawane. Ils sont Calédoniens. Lire cette tribune en suivant ce lien. JP
Collection : Cahiers libres - Parution : août 2020
L’histoire commence le 24 septembre 1853 avec la prise de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France de Napoléon III, et elle ne s’achèvera pas le 4 octobre 2020, quel que soit le résultat du scrutin par lequel les habitants du Caillou sont appelés, pour la seconde fois, à voter pour ou contre l’indépendance de l’île. Le processus inédit engagé par les accords de Matignon de 1988, consécutifs à la tragédie de la grotte d’Ouvéa entre les deux tours de l’élection présidentielle de cette année, puis par l’accord de Nouméa de 1998, dont le préambule reconnaît pour la première fois officiellement le fait colonial de la République française, touche à son terme.
Après une transition de trente ans, la Kanaky-Nouvelle-Calédonie, ainsi que voudraient la nommer les tenants de l’indépendance, est-elle prête pour la pleine souveraineté ? Les clivages entre Kanak et Caldoches, qui ont fait des dizaines de morts pendant les années 1980, ne sont pas effacés, mais ils se sont reconfigurés, laissant aujourd’hui ouvertes aussi bien la possibilité de leur dépassement que celle d’un nouvel embrasement.
Archipel géographique, mosaïque ethnique, concentré d’invention politique, la Nouvelle-Calédonie est aussi un laboratoire institutionnel et un modèle d’intelligence collective qui nous parle, au présent, de ce qu’était notre passé et de ce que pourrait être notre avenir. Cette île, qui fut l’une des rares colonies de peuplement de la France et dont le peuple autochtone – les Kanak – a failli disparaître, pourrait-elle constituer la première décolonisation réussie de l’État français et être, grâce aux pratiques de ce peuple, le lieu d’un autre rapport à la terre, d’une économie non capitaliste et d’une politique de long terme, pour habiter ensemble un monde postcolonial ?
Joseph Confavreux (La France invisible, 2006 ; Le fond de l’air est jaune. Comprendre une révolte inédite, 2019) est journaliste à Mediapart. Il a coordonné cet ouvrage, avec la participation de Lucie Delaporte, Carine Fouteau, Ellen Salvi, Julien Sartre et Antoine Perraud.
@BriffaJenny Fière de notre tribune avec E.Tjibaou, L.Lagarde & JM Wadrawane qui plaide pour le courage de la nuance & l’éthique de vérité des l’analyse de la question calédonienne «La posture anticoloniale venue de la métropole nous déresponsabilise »