Un vent d'Océanie au salon Livre Paris ! Kawekaweau - Thanh-Van TRAN-NHUT
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Sur le STAND OCÉANIE 2018 P14, le pavillon Océanien, Cathie Manné directrice de Pacific Bookin distributeur et libraire à Nouméa proposera des titres phares qui ont rythmé ou rythmeront l’actualité littéraire calédonienne, de nombreux ouvrages dont ceux de Joël Paul auteur et blogueur. Des livres seront disponibles sur place et l’éditeur Humanis sera présent. Pour mes ouvrages édités par L’Harmattan, n’hésitez pas à vous renseigner. Il y en a sur Paris. JP
Cathie Manné est aussi chargée de mission pour le pôle « Lire un pays » de la Maison du livre de la Nouvelle-Calédonie. Ce pôle regroupe les éditeurs du pays, il facilite l'exposition des ouvrages à l'extérieur du pays dans les salons professionnels.
Ils seront présents au salon !
Amélie Nothomb, Douglas Kennedy, Alan Moore, Philippe Djian... Mais aussi des célébrités comme Gérard Depardieu, Jean-Marie Bigard, Marlène Schiappa, Elodie Gossuin...
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Livre Paris aura dans sur stand océanien un auteur kanak que j’aime beaucoup, un bon copain de Lifou et de la grande terre puisque le collège de Tiéta ne peut plus se passer de lui depuis des années tellement qu’il est aimé et efficace. Il est à l’aise partout et dans tous les milieux car il est sincère, authentique, parfois modeste à l’excès. J’espère que les visiteurs auront à cœur de le rencontrer et d’acheter ses ouvrages. C'est de l’écriture mélanésienne à découvrir. Il peut pousser une chansonnette quand on insiste. Il m’a envoyé un petit bonjour d’un endroit de France que je ne connais pas avant de se rendre à Paris. Je suis sûr que c’est pour visiter à un ami qui a besoin de lui ou soutenir un étudiant Calédonien. Il est comme ça Léopold, c’est un généreux.
Vendredi 16 mars (JOUR 1) 10 h à 20 h Stand Océanie / Espace rencontre-dédicace 10h à 12h avec Léopold Hnacipan
Samedi 17 mars (JOUR 2) 10 h à 20 h Stand Océanie / Espace rencontre-dédicace avec Léopold Hnacipan
Les fleurs de potr son dernier livre :
Les fleurs de potr et autres nouvelles de Léopold HnacipanÉmergence, Éditions Humanis, 2017Nouvelles
Deuxième recueil de nouvelles de Léopold Hnacipan, auteur kanak de Lifou, une des îles Loyauté de Nouvelle-Calédonie.
Léopold Hnacipan est arrivé à l’écriture par le rêve. Depuis, installé dans sa case sur un matelas, devant le poteau central, il rédige des textes qui suivent un seul et même fil rouge, celui de la femme kanak.
C’est le songe qui a guidé Léopold Hnacipan vers l’écriture. Ce professeur de français raconte : « Il y a quelques années, j’ai rêvé que je gravissais une montagne avec mes mains. C’était une grande montagne noire et brumeuse et dont le sommet n’était pas visible. Enfant, nous jouions à marcher sur les mains, jetant les pieds droits vers le ciel. Je me voyais monter, difficilement au début parce que le sol était glissant. Après plusieurs tentatives, je me suis mis à avancer. Tout doucement jusqu’à mon réveil. Ce rêve, je l’ai raconté à mon directeur qui me prêtait le camion du collège pour aller me présenter au concours d’écriture organisé par l’Association Écrire en Océanie. Lors de ce concours, je ne fis pas d’effort, j’étais inspiré. Je racontais ma naissance dans les brousses, dans un champ de caféiers à un endroit où une truie avait mis bas un mois auparavant. Ce fut la révélation. » Depuis il raconte, témoigne, imagine.
« Le plus souvent j’écris dans ma case sur un matelas, devant le poteau central. Mais il m’arrive aussi d’aller à la cuisine et d’écrire sur la table à manger. » Son travail d’écriture se déroule en deux temps. Il y a d’abord l’inspiration qu’il trouve dans la vie de tous les jours. « Je rumine cette matière qui prend forme. Je ne me mets pas tout de suite à l’écrire. Il me faut trouver un canevas par lequel structurer mes pensées. La partie écriture vient tardivement. C’est dans la nuit que les pensées viennent en force et me pénètrent. C’est là que je déroule. » (Extrait d’un interview pour Lire en Polynésie en 2015)
Mardi 20 mars 2018
Journée internationale de la langue française qui sera fêtée sur les 5 continents.
À 18h00 à la Bibliothèque Bernheim de Nouméa, soirée évènementielle de la semaine de la langue française et de la francophonie par la présentation des 10 Mots 2018"Dis-moi dix mots sur tous les tons » et des concours s’y rapportant lancés par la Direction de l’Enseignement de la Nouvelle-Calédonie ainsi que par le Vice-Rectorat. Dix mots à illustrer par des récits, des poèmes, des chansons, des dessins, des arts plastiques dans tous les établissements scolaires de la Nouvelle-Calédonie, de l’enseignement primaire comme de l’enseignement secondaire dont la déclinaison se déroulera sur plusieurs mois.
Cette soirée évènementielle sera marquée par la prestation de l’artiste acadien Roland GAUVIN.
Lancement du concours des Mots d’Or qui s’étalera jusqu’au mois de juin dans plusieurs lycées ainsi qu’à la C.C.I.
Le matin à 9h00, au dock socio-culturel de Païta, inauguration de l’exposition sur les 10 mots avec la prestation de l’artiste Roland Gauvin.
Mercredi 21 mars 2018
À la Bibliothèque de Pont des Français au Mont-Dore, matinée slam, à 9h, animée par l’artiste acadien puis à 10h vernissage de l’exposition sur les 10 mots 2018.
Représentation de Cyrano de Bergerac à 9h au CREIPAC
À la médiathèque de Dumbéa, inauguration de l’exposition et animation autour des 10 Mots à 14h.
Jeudi 22 mars 2018
Inauguration de l’exposition sur les 10 Mots à Thio et journée animée par Roland Gauvin à l’école Sainte Françoise, à l’école publique Alizées et à la médiathèque de Thio.
Vendredi 23 mars 2018
Inauguration de l’exposition sur les 10 mots à la médiathèque de Wé à Lifou.
À Poindimié, une exposition sur les 10 Mots sera aussi ouverte ce vendredi.
À 14h, au CREIPAC, visite du bagne (ATUP)
Soirée JAZZ à 18h au CREIPAC.
Tout au long de la semaine de la langue française et de la Francophonie, les bibliothèques, les médiathèques et les librairies de Nouvelle-Calédonie seront invitées à célébrer les auteurs francophones du monde entier.
ALLIANCE CHAMPLAIN, 1 RUE DE SALONIQUE, BP 8133 - 98807 NOUMEA SUD TÉL-FAX : 24 11 59 – 41 74 76 Mobilis 81 02 07
Nos coordonnées sur la Toile : Courriels : alliance.champlain@offratel.nc - champlain@offratel.nc - Site : www.alliance-champlain.asso.nc
Roland Gauvin
Auteur-compositeur-interprète très connu et apprécié, Roland Gauvin joue un rôle prépondérant sur la scène musicale acadienne et francophone depuis plus de trente ans. Doté d’une grande musicalité, et reconnu pour ses compositions engagées, Roland s’est attiré, au fil des ans, un public fidèle et grandissant qui le suit depuis plusieurs générations, et qui a été marqué autant par sa capacité d’émouvoir sur le plan musical que celle d’imprégner chez eux le sens d’une fierté culturelle et identitaire.
En 1999, ses pairs lui décernaient le Prix Hommage lors du Gala des Prix Éloizes organisé par l’Association acadienne des artistes professionnels du Nouveau-Brunswick. Aujourd’hui, ses pairs, son public, ses producteurs, et les musiciens de la relève lui sont reconnaissants pour son apport indéniable à l’évolution de la musique acadienne au sein de l’Acadie des provinces de l’Atlantique, de la francophonie pan canadienne et en France où, depuis quelques années, il a su laisser une impression forte auprès d’auditoires ciblés et de plusieurs producteurs de taille.
En février 2007 il reçoit l’Ordre du Canada, marque d’honneur très prisée, pour sa contribution musicale et sa promotion de la culture acadienne. En avril de la même année, il reçoit le prestigieux Prix Andrée-Thaddée Bourque / Louise Manny décerné par le Conseil des arts du Nouveau-Brunswick pour souligner l’excellence de son apport musical. Et plus récemment, en février 2008, c’est au tour de l’Association de la musique de la côte est d’accorder aux membres du légendaire groupe 1755 dont il est un des fondateurs, le prestigieux prix Dr, Helen Creighton Lifetime Achievement Award pour souligner la contribution de chacun au répertoire musical acadien ainsi que l’énorme influence que le groupe a su exercer sur plusieurs générations d’artistes qui leur ont emboité le pas. Et l’aventure continue......
Steeven Labeau, Ophélie Marten-Jeanroy
Éditions des Mers Australes, 2017
Jeunesse - Roman
Deuxième tome des aventures trépidantes de Tita la petite Tahitienne. Ce roman jeunesse (à partir de 10 ans), illustré en couleurs, nous plonge dans les croyances polynésiennes.
Disponible à Pacifique Book’In au prix de 1 700 XPF / 14.25€
Voir aussi (un autre article sur ce blog). Ce livre sera disponible sur le stand océanien pour Livre Paris
En dédicace à Tahiti
L’association Ecrire en Océanie a décidé de remettre judicieusement son prix littéraire, le prix Arembo, à madame Déwé Gorodé pour l’ensemble de son œuvre ce 8 mars. Une belle récompense amplement méritée qui ne pouvait pas mieux tomber.
Le Prix littéraire AREMBO s’attache à récompenser l’œuvre d’un auteur résidant en Océanie, écrivant en français, notamment pour sa contribution au développement culturel de son pays ainsi que pour sa capacité à livrer un témoignage sur son époque. Il faut rappeler que le premier prix en 2015 avait été remis à Jean Marie Creugnet. En 2017 c’est Jean Vanmai qui avait été récompensé avec Nicolas Vignoles pour un ouvrage de 2016. L’année 2018 est une récompense qui rend hommage à la femme et à la poésie. Ce prix Arembo est très convoité par les auteurs calédoniens.
Ecrire en Océanie, association néo-calédonienne créée en juillet 2008, a pour vocation première la promotion de l’écrit en Océanie. L’association ne cesse depuis lors d’être au plus près de la littérature d’émergence francophone.
Sous la présidence fondatrice de Claudine Jacques présidente d’honneur de la nouvelle présidente Nicole Isch et de la vice-présidence de Macate Wenehoua, Elle agit en créant des concours annuels de nouvelles et contes, et en publiant les textes des lauréats.
Extrait de l’hommage de la présidente d’Ecrire en Océanie Nicole Isch pour présenter la lauréate :
Le parcours de Madame Gorode est exemplaire. Un peu d’histoire.
Déwé Görödé est née le 1er juin 1949, dans la tribu de l’Embouchure, dans la commune de Ponérihouen (Pwârâiriwâ en paicî, littéralement « l'embouchure de la rivière »), sur la côte Est de la Nouvelle-Calédonie.
Ses études littéraires à Montpellier, de 1969 à 1973, marquent les vrais débuts de l’écriture poétique, la découverte des écrivains de la négritude, des romantiques et de Marx...
Révélateur en matière d’écriture, ce séjour en France est également le déclencheur d’une prise de conscience politique. À son retour, elle rejoint les Foulards rouges, puis le Groupe 1878, mouvements contestataires kanak nés de mai 1968. En mai 1976, elle participe à la création du Palika.
Licenciée en lettres modernes, elle commence à enseigner en 1974.
Entre 1994 et 1996, paraissent Utê Mûrûnû, petite fleur de cocotier et L’Agenda, deux recueils de nouvelles où elle exprime le lien à la terre et la place de chacun dans une société en voie de reformulation.
En 1996, elle publie également Par les temps qui courent, un recueil d’aphorismes.
Elle poursuit parallèlement son chemin d’écriture en signant Dire le vrai avec Nicolas Kurtovitch.
En 2000, à l’occasion du VIIIe Festival des arts du Pacifique à Nouméa, elle s’essaye au théâtre avec Kënâké 2000, mis en scène par Pierre Gope, au théâtre de Poche. Cette pièce traite de la politique et de l’histoire récente et la figure de J.M. Tjibaou y est centrale.
L’Épave, son premier roman, paraît aux éditions Madrépores en 2005 ; il est réédité en 2007 et en 2015, en version papier et numérique. Dans le ventre d’une barque échouée, des êtres voient leurs destins s’entremêler, leurs histoires de vie, de mort de d’amour s’entrelacer.
Graines de pin colonnaire, un second roman composite, paraît à l’occasion du Salon international du livre océanien, en septembre 2009. On y trouve des voix de femmes, notamment la parole d’une femme malade qui transcende son mal par l’écriture.
Le troisième roman, Tâdo, Tâdo, wéé ! – No more baby, est édité par Au vent des îles, à Tahiti, en 2012, dans la collection Littérature du Pacifique. Il retrace l’épopée kanak vue du dedans, au cours du XXème siècle.
À l’orée du sable, son dernier recueil de poèmes a été publié en France en 2014, aux éditions Vents d’ailleurs.
Extraits de « A l’orée du sable »
Le maître du sanctuaire
Point maître
de la terre
sur le tertre
le prêtre
dit sa prière
à l’ancêtre
tutélaire
dans la pierre
du sanctuaire
L’air est doux
L’air est doux
au clair du jour
tel l’amour
en appel
au secours
en sa tour
prend garde
à l’affût
de mots taillés
en armes fourbies
en écriture
d’embuscade
en poésie
de combat
à remplir
l’absence
le temps
du souvenir
oui
voici venu
le temps
de battre
le rappel
de mémoire
Jean-Marie Tjibaou, leader charismatique du mouvement indépendantiste kanak des années 1980, est incontestablement une figure emblématique de l’histoire contemporaine de la Nouvelle-Calédonie.
Cet ouvrage apporte un éclairage inédit sur le parcours d’un homme — « [d’]une figure que l’on n’a pas le droit d’oublier » dira Aimé Césaire — dont le nom figure désormais au côté de ceux de Nelson Mandela, de Ferhat Abbas ou d’Isaac Rabin. À l’heure où l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie est en jeu, le retour sur la parole et le chemin de Jean-Marie Tjibaou apparaît essentiel, mémoire calédonienne qui doit désormais être partagée tant elle scelle le principe de destin commun et propose des éléments de réponse aux interrogations du monde moderne.
(source des informations site de Vent des îles)
Livre Paris, Porte de Versailles
Au vent des îles – Stand P14
Dédicaces samedi 17 et dimanche 18, de 15 h à 17 h.
Une vidéo de 2016 pour entendre l'ethnologue parler de notre région
En sus d'Eric Waddell, beaucoup d'autres auteurs du Pacifique à découvrir comme :
Isabelle Esquevin, auteur et photographe passionnée de cet ouvrage aux mille couleurs !
Dédicace vendredi 16 (16h à 18h), samedi 17 et dimanche 18 (15h à 17h)
au Stand P14
Un livre sur l'art Urbain trés réussi pour avoir rencontré l'auteure et vu les graffeur à l'oeuvre à Papeete au salon du livre en Polynésie, je peux vous dire que ça vaut de s'y intéresser. JP
Aussi :
Pierre Furlan à Livre Paris pour son dernier roman : « Le Livre des îles noires. Vies de Fletcher »
Thanh-Van Tran-Nhut présentera son dernier roman « Kawekaweau » à Livre Paris
J’ai aucune affinité particulière pour ce journal satirique mais comme je passe mon temps à défendre et à essayer de promouvoir la littérature calédonienne. J’ai une petite idée sur la question. J’essaie en ce moment d’aider les sans-grade, les oubliés qui vont payer leur billet d’avion et se rendre au salon à leur frais. Je fréquente ce milieu depuis longtemps, c’est exécrable et effectivement inefficace.
Je me suis rendu, invité par l’association des écrivains de Polynésie, au salon du fenua. J’ai pu constater l’efficacité et l’ingéniosité que les Tahitiens déploient pour se financer sans Maison du Livre avec des éditeurs impliqués et des hommes politiques qui soutiennent la littérature. Je ne suis qu’un auteur en dilettante qui pratique le blogging sur un sujet de niche, la littérature, mais j’observe, je vois. J’ai un merveilleux souvenir de mon séjour en Polynésie et des rencontres littéraires que ce voyage m’a permis de faire mais j’ai vu la gabegie dénoncée dans le papier du Chien bleu. Hier encore, j’ai été le témoin d’une peau de banane glissée sous mes pieds par bêtise à propos d’une remise de prix. Heureusement, que j’ai aussi des amis et la journée de la femme m’a évité un déplacement pour rien, encore merci aux organisateurs.
Il y a des locomotives, des écrivains de pointure métropolitaine publiés dans des grandes maisons comme souhaité dans l’article du Chien Bleu mais il y a trop de jalousie pour valoriser cette chance. Pour ma part, je continuerai tant que ça me plaira à tenir mon blog mais les informations deviennent difficiles à obtenir. Surtout, mes amis auteurs ne venez pas me dire que je vous casse la baraque. C’est tout le contraire, il faut remettre de l’ordre dans la maison surtout quand les caisses sont vides. Le gaspillage n’a plus sa place, il a raison le molosse. Je déplore néanmoins le coup de griffe à notre ministre de la culture qui fait beaucoup pour la connaissance et l’émancipation des femmes. Je les ai entendu (les dames) hier lui rendre hommage au centre culturel JMT. JP
Catherine C. Laurent est membre de l’Association des Écrivains de la Nouvelle-Calédonie. En 2005, elle crée avec Nicolas Kurtovitch le Centre géopoétique de la Nouvelle-Calédonie.